Un quart d'heure de pessimisme par jour
Tiens, voilà encore une route d'où on
ne reviendra pas
un chemin qui sentait bon l'espoir d'en
finir
mais on n'en finit jamais
le nouveau monde est une nouvelle fois
conquis
et les conquistadors d'aujourd'hui
n'ont plus de frontières
pour salir, corrompre, amasser l'or et
entasser les humains
à chaque fois que brille une petite
lumière
c'est immédiatement tout un déluge
pour l'éteindre
un pays, c'est comme on a dit qu'il
doit être
un point c'est tout
un esprit aussi
sinon voilà les invectives qui tombent
comme des horions :
communisssste... Venezzzzzuela...
bolche guevara...
on asphalte la planète idéologiquement
il n'y a plus qu'une route pour la fin
du monde
et on est obligé de l'emprunter
emprunter n'est pas le mot juste
car il y aura des péages.
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