Nicanor Parra
Le verbe « cachar » a, en
général, en Amérique Latine le sens de comprendre ou de découvrir.
Mais au Panama, au Pérou et au Chili, il peut aussi prendre le sens
de faire l'amour. On le trouve ici dans un poème de Nicanor Parra :
Le poète et la mortA la porte du poètela mort arrive pompetteouvre vieux j'suis à la r'cherched'une brebis seule au monde
Je suis malade -plus tardexcus'-moi vieille paillarde
Allez ouvre vieux salauds'rait-ce que tu vas t' dégonfler ?t'as beau être très maladetu vas devoir m'enfiler
Laisse-moi mourir tranquilleje te dis vieille lapine
Ecoute vieux saligaudet tes moustach' de cafardavant qu' de mourir i fautqu' tu m' files un coup d' braquemard
La porte s'ouvre aussi sec :Allez – entre vieill' cingléeet la v'là qui se met à poilet le vieux ben il l'empale
traduction de Bernard
Pautrat
Il faut joindre le texte
original pour en saisir toutes les subtilités
Il faut aussi voir Nicanor
Parra lire son poème devant les étudiants de l'Université des
Sciences de l'Education à Santiago.
Commentaires
Enregistrer un commentaire