Alejandra Pizarnik



C'est un poème d'Alejandra Pizarnik et j'en ai trouvé deux traductions


Los de lo oculto
Para que las palabras no basten es precioso alguna muerte en el corazón.
La luz del lenguaje me cubre como una música, imagen mordida por los perros del desconsuelo, y el invierno sube por mí como la enamorada del muro.
Cuando espero dejar de esperar, sucede tu caída dentro de mí. Ya no soy más que un adentro.

 El infierno musical (1971).

Ceux qui sont cachés

Pour que les mots ne suffisent pas, une mort dans le cœur est précieuse.
La lumière du langage me couvre comme une musique, une image mordue par les chiens de la déconsolation, et l'hiver monte pour moi comme l'amour du mur.
Quand j'espère arrêter d'attendre, ta chute se produit en moi. Je ne suis plus qu'un à l'intérieur 


(traduction proposé par Nela Ramos)



Ceux de l’obscur

Pour que les mots ne suffisent pas, une mort dans le cœur est nécessaire.

La lumière du langage me recouvre comme une musique, image mordue par les chiens de la détresse, et l’hiver grimpe sur moi comme le lierre du mur.

Quand j’espère cesser d’espérer, s’opère à l’intérieur de moi ta chute. Je ne suis plus qu’un au-dedans.


(traduction proposée sur le site una-antica-fiamma)


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Chagrin d'amour par Dumitru Crudu

Le train ne s'arrêtera plus à Montalembert

Tintin en Roumanie