Juan Gelman
Juan Gelman et Mara
Je te le dis, Mara
Effacé du monde réel, ivre
de ce crépuscule qui chante
de l'autre côté et l'angélus traverse
à cheval sur une cloche.
Le ciel meurt et
je ne vois personne, rien, sinon
le feu qui brûle quand
un héron bleu
s'est dressé dans ton regard blanc
Il brûlait les jours d'hier,
déchets que nous laisse le temps.
Commentaires
Enregistrer un commentaire