Les
peintures murales qui rendent hommage à Diego Maradona apparaissent
dans différents endroits du globe. En Argentine, évidemment, il y
en a beaucoup dans les rues. Le souvenir du joueur considéré comme
le meilleur footballeur de tous les temps est intact.
Dans
une note de Thomas Jones publiée dans la revue National
Geographic et intitulé « Maradona, vengeur des
Malouines », l'auteur raconte que lorsqu'il était enfant, en
Angleterre, dans les années 80 on utilisait le nom du footballeur
comme un adjectif. C'était la forme la plus haute de l'éloge et il
donne comme exemple cette phrase :
"oye,
qué "maradona" tu patineta nueva".
(Oh,
ta nouvelle trottinette, quel maradona!)
Jones
raconte qu'il n'avait pas compris tout de suite que le mot se
référait à un être humain. Après que l'équipe d'Argentine eût
gagné le Mondial de football en 1986 en battant l'Angleterre 2-1,
avec deux buts de Maradona, ceux qui l'admiraient jusque là sont
devenus furieux. «J'ai toujours pensé que le bruit fait autour du
but marqué de la main (« la main de Dieu ») était une
façon de déguiser la déception et la frustration des Anglais :
en réalité ils ne pardonnaient pas que Maradona, qui mesurait 1,65
mètre, se soit permis de dribbler cinq grands joueurs anglais et
d'éliminer ainsi l'Angleterre en marquant le plus beau but qui n'ait
jamais été marqué. »
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