Quand j'y repense...
Quand j'y repense...
Quand j'y repense...
à tous ces pays, paysages
à tous ces coins perdus
à tous ces livres trouvés
Quand je replonge
dans les souvenirs sépias
où les langues se délient
et se relient à l'aube
Quand je retrouve
le goût du borsch rouge
et du jus de bouleau
dans un verre en bois
Quand m'apparaissent
les draps jetés au sol
les lits déshabillés
et les jambes infinies
Quand je me souviens
des blagues sur le Conducator
des poèmes sur les murs
et des fanfares tziganes
Quand je me revois
dans ces confins changeant
devant les postes de douane
des monnaies improbables
Quand je ferme les yeux
et que monte la fièvre
des chercheurs d'orient
des dénicheurs d'oiseaux
Alors je sais que j'ai vécu
dans un temps suspendu
les yeux suivant au loin
une étoile sous la terre.
MAGNIFIQUE !
RépondreSupprimerCMJ