Le proverbe du samedi

 


Les salutations entraînent la conversation et la conversation entraîne les pastèques.

Le bavardage ne produit que disette.


Ce proverbe est très entendu au Koweït. Il a pour origine le conte suivant :


Un marchand de pastèques chargeait ses fruits pour aller les vendre en ville. Un bédouin, passant par là, lui souhaita bon courage et le marchand de lui répondre : « A toi, que le courage te manque. » Le bédouin s'en alla fâché. Le fils du marchand qui assistait à la scène, demanda à son père pourquoi il avait été grossier avec le passant et le père de répondre : « Si je lui avais rendu son salut, il m'aurait demandé des nouvelles de mes pastèques, ensuite il m'aurait demandé d'en goûter une, et enfin de lui en donner quelques-unes et nous serions perdants. En ne liant pas conversation, nous avons sauvé notre temps et notre argent.


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