Festival de théâtre expérimental

 


Le coup d’envoi de la 28e édition du Festival international du Caire pour le théâtre expérimental a été lancé mardi 14 décembre au théâtre Al-Balloun. Cette édition, présidée par le metteur en scène alexandrin Gamal Yaqout, devait se tenir en septembre dernier, mais elle a été reportée pour se tenir enfin en format abrégé.

Nommé en juillet dernier, Yaqout a essayé de travailler rapidement afin d’élaborer les grands traits de cette nouvelle édition, réduite à6 jours au lieu de 11 à cause de la pandémie. Il a choisi de la tenir en présentiel et a écarté l’option en ligne. «L’année dernière, le festival, présidé par Alaa Abdel-Aziz, a opté pour une manifestation semi-directe, semi en ligne. Mais pour moi, le théâtre est une rencontre vivante entre les comédiens et le public. Et par suite, le festival doit respecter ce critère de base : la rencontre », a déclaré Gamal Yaqout dans la presse.

Outre la période de préparation assez limitée, il y avait aussi les contraintes imposées par l’approche de la 5e vague du Covid-19, notamment les restrictions de voyage. Yaqout a préféré quand même hausser les critères de sélection et privilégier la qualité des spectacles. D’où le choix de 12 spectacles, en provenance de Grèce, d’Allemagne, d’Ukraine, d’Indonésie, des Emirats arabes unis, de Tunisie, d’Egypte, du Soudan, de Bahreïn, du Koweït, de Palestine et d’Arabie saoudite, lesquels participent à la compétition officielle.


La Conférence des oiseaux (Tunisie).

Cette année, les spectacles de danse se taillent la part du lion.

Dans les deux spectacles égyptiens « Défilé », produit par l’Opéra du Caire, et « Gémeaux », produit par l’Organisme général des palais de la culture, la danse touche à tout. Le premier est un spectacle de danse chorégraphié et mis en scène par Walid Aouni avec la troupe de danse contemporaine de l’Opéra du Caire. Défilé est un bref aperçu des contraintes imposées par le Covid-19 et en même temps un panorama des spectacles précédents de la troupe.

Aouni a choisi de célébrer la vie malgré la pandémie et de présenter au public un spectacle gai, humoristique et plein de vivacité. Il choisit aussi de mettre en évidence les scènes clés des meilleurs spectacles de la troupe montés par lui même et quelques-uns parmi ses disciples dont, entre autres, Monadel Antar, Sally Ahmed et Mahmoud Moustapha. Les 17 et 18 décembre, à19h, au théâtre Al-Gomhouriya.

« Gémeaux », chorégraphié et mis en scène par l’Alexandrin Samir Nasri, est un spectacle évoquant la perplexité de l’homme, partagé entre deux désirs. Puisant dans la musique folklorique égyptienne, le spectacle met en scène trois danseurs : deux hommes et une femme. La chorégraphie traduit souvent des scènes de rivalité entre deux hommes face à une femme qui ne sait trop lequel des deux eux choisir.


Défilé (Egypte).

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