Mohamed Abu Zaïd

 


J'ai peur, Alice


Je pose ma main sur mon front en visière

Et observe du haut la vie qui a abandonné ma main

Et s'est éloignée en courant

Je cherche un gamin qui marchait ici devant moi

Avant de disparaître

Je prenais soin de lui avec les couleurs de mes yeux

Je le cherchais dans le livre jauni

J'encerclais son âme

Avec les lignes ternes de ma main.


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