Mohammed Abu-Zaïd
Mon aimée est belle comme un dinosaure
Qui marche « comme la gazelle marche dans la boue »
La boue que je porte sur mon dos
Tel un chaton
La boue qui a recouvert mes yeux et m'a aveuglé
J'étais un beau poète préislamique
Mais je ne possédais ni tente
Ni cheval
Ni long poème
Ni bourse remplie de dinars
Mon aimée ouvrait la fenêtre chaque jour
Aux papillons conquérants
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