Peinture en Ethiopie


 

Dès Menelik, les images peintes de l'empereur s'étaient mises à orner les murs de son palais et pas seulement sous forme de fresques. En 1886, visitant l'éphémère palais royal d'Entotto, Jules Borelli remarque qu'au dessus du trône « une peinture grossière représente Ménélik entre deux lions. » Le même Borelli, qui sera le compagnon de route de Rimbaud entre Entotto et Harar, nous donne aussi un exemple de la façon dont les nobles pouvaient se faire représenter dans des manuscrits à peintures qu'ils se faisaient confectionner. Parlant d'un certain Tonffou, qui avait le titre de fitaorari, il écrit : « Il m'a montré un énorme manuscrit en langue amharique, orné de gravures bizarres. Le fitaorari lui-même y est représenté dans ses occupations les plus vulgaires. On le voit aussi saisir la queue du cheval de Saint-Georges pour obliger le saint à tourner la tête et à l'écouter... »

Le négus éthiopien Menelik II qui a vaincu les Italiens dans la bataille d'Adawa et sauvant ainsi sa nation de la colonisation. 1913




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