Art et religion

 

L'absence de temples dans le paysage éthiopien et de sculptures sacrées datant de la période pré-chrétienne laisse penser que la christianisation fut marquée par de grandes destructions des objets et bâtiments culturels précédents.

(…) Zara-Yaeqob massacra par milliers ceux -prêtres des religions traditionnelles, devins, moines- qu'il percevait comme une menace pour sa personne ou qui refusaient sa politique. Il détruisit lrd ouvrages ésotériques et, plus ou moins indirectement, des pans entiers de l'art religieux. Sa politique religieuse sectaire renforça le pouvoir du clergé de cour, habile à exploiter ses travers. Certaines tentèrent bien de mettre fin aux massacres, mais ils durent s'incliner devant le haut clergé devenu le véritable maître de l'Ethiopie.

Jacques Mercier