Printemps arabe
Aux victimes du printemps arabe
Merci Egyptiens
Merci Tunisien
Merci pour ce doux réveil
Qui au fond nous rappelle
Que la démocratie
C'est la rue qui l'a choisie
à Tripoli ou Alger
Le peuple va décider !
Quand je repense à cette histoire, c'est d'abord le chant monotone le pluie qui s'impose à mon esprit. Ensuite, c'est le poète Paul Verlaine :
Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?
Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un cœur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !
Il a commencé à pleuvoir sur la Jamahiriya.
De lourdes gouttes sont venues fendiller le sol. Le ciel s'est soudain noirci. Une meute de chiens errants, tout décharnés, prédateurs plutôt dociles ont bu dans la terre fatiguée.
Il a commencé à pleuvoir sur la Jamahiriya.
Notre terre est comme celle de la Palestine voisine : remplie de crevasses meurtrières ! Débordant du sang des martyrs !
Il a commencé à pleuvoir.
De lourdes gouttes sont venues craqueler le sol. Telle une mère qui ne peut plus allaiter son enfant, notre terre a encore, malgré elle, désaltéré ses survivants !
Le silence des ruines
Conte Lybien
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