Hedi Habbouba

 

Enfant des faubourgs, Habbouba fait ses premières armes dans le milieu de la musique en tant que percussionniste de mezoued avec le duo Zina et Aziza. Possédant les atouts du métier, un corps de danseur et une voix typique du chant populaire, il se met à son propre compte et enregistre son premier disque en France en 1967 avec des reprises de succès du patrimoine tunisien.

C'est sa rencontre avec un certain Hachlef, qui dirige en France les éditions Artistes Arabes Associés, ainsi que la sortie de son premier tube, B'jah allah ya hob asmaâni, qui le propulsent sur la scène de la chanson populaire en Tunisie et parmi les immigrés maghrébins en Europe. À partir de là, Habbouba passe de la reprise de chansons à la création en s'attachant les services de paroliers comme Khouini et d'autres jeunes poètes. De plus, il participe de la modernisation de la chanson populaire en travaillant sur les paroles, la musique, les formes de représentations et en intégrant le produit final dans les rapports de marché. Il ouvre ainsi une brèche à une nouvelle génération de chanteurs.

Le contenu des paroles du mezoued évoluant petit à petit du répertoire sacré vers un répertoire profane, emprunté au registre du melhoun, il devient l'objet d'une création nouvelle adaptée au contexte du quotidien.

Il compte à son actif plusieurs tubes dont B'jah allah ya hob asmaâniAouichaLila wel mezoued khaddemTih el taliYa lemmimaFil galb jerida ou encore Zomyati. Par ailleurs, il participe au spectacle Ennouba de Fadhel Jaziri et Samir Agrebi joué au cours de la cérémonie d'ouverture des Jeux méditerranéens de 2001.








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