Kim Ki-Chan
A travers l’objectif de Kim Ki-Chan, un voyage dans le temps à la découverte de Séoul
Si la capitale coréenne semble de prime abord uniquement quadrillée de grands axes de circulation aux larges trottoirs et aux chaussées encombrées de voitures, elle dissimule également de tortueux réseaux d’allées où cohabitent magasins de chaussures en vrac, restaurants de quartier et autres salons de coiffure proposant des permanentes à des prix imbattables. Typiques de la vie séoulite, ces ruelles ont été le sujet de prédilection du photographe Kim Ki-Chan (김기찬, 1938-2005)… au point qu’il s’attache à en immortaliser l’atmosphère pendant plus de trente ans. Retour sur une œuvre qui témoigne du quotidien et des évolutions de Séoul au sortir de la guerre de Corée.
Composée de près de 100 000 clichés, son œuvre se pose en véritable témoignage de S Les plus iconiques de ces photographies sont rassemblées dans l’ouvrage « Alley Scenery » (골목안 풍경 전집, golmok-an punggyeong jeonjib), que Kim Ki-Chan signe en 1998.
Kim Ki-Chan aujourd’hui
Empreints d’humanité, les clichés de Kim Ki-Chan ne laissent pas indifférents. Ainsi, plusieurs rétrospectives ont été consacrées à la production de l’artiste, en Corée (au Seoul Museum of History en 2010 par exemple) mais aussi en France, à Strasbourg, où ses travaux ont été exposés aux côtés de ceux d’autres photographes à l’occasion de l’année France-Corée (2016).
En attendant une nouvelle opportunité de découvrir cette œuvre spectaculaire, il est possible d’en consulter une partie en téléchargeant gratuitement le ebook mis en ligne par le Musée d’Histoire de Séoul.
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