Ch'oe In hun
PRINCESSE – Mère, permettez-moi de vivre avec vous.
MERE – Un rêve, un rêve...
GRAND MAITRE – Non, c'est le hasard des circonstances, cette personne ne peut pas vivre dans une telle maison...
MERE – Hum, à première vue... on dirait que non.
PRINCESSE – Si ! Mère, ce que laisse entendre mon maître, que vos moyens ne sont pas peut-être pas suffisants, il l'a dit par rapport à moi, mais ce que je veux dire, moi, c'est que tout ça ne dépend pas de ma volonté. J'ai suivi le chemin de ma destinée, et c'est par hasard que je suis venue ici, aussi je veux vivre là où personne ne passe. Si vous n'approuvez pas, jusqu'à ce que vous soyez d'accord, je ne quitterai pas cet endroit. On dirait d'ailleurs que cette maison a bien besoin d'un coup de main, gardez-moi !
GRAND MAITRE – Ce n'est pas possible. Votre altesse, mademoiselle, non, non ! Comme les gens de cette maison n'approuvent pas...
PRINCESSE – Ils n'ont pas encore répondu ! Mais, qu'est-ce qu'ils pourraient bien dire ? Monsieur Ondal !
ONDAL – (l'esprit ailleurs, il est debout et sursaute)
PRINCESSE – Monsieur Ondal, s'il vous plaît, prenez-moi chez vous !
GRAND MAITRE – Ondal, dis-lui que ce n'est pas possible.
PRINCESSE – Vous voyez ! Il ne dit rien du tout, ça veut donc dire qu'il m'accepte.
GRAND MAITRE – Ce n'est pas possible.
PRINCESSE – Ce n'est pas à vous que je le demande.
GRAND MAITRE – Ondal, cette personne, ce n'est pas quelqu'un pour toi.
MERE – Crétin ! Espèce de grossier crétin ! Princesse, cet abruti a l'esprit ailleurs, il a perdu la tête. C'est pour ça que les gens l'appellent Ondal l'idiot. Je vous en prie, excusez-le. Laissez-lui la vie.
PRINCESSE – Ce n'est pas un idiot. Pourquoi est-ce que je voudrais demander à un idiot de s'occuper de moi ? A Pyongyang, on ne peut pas trouver de colosse si efficace. Parmi les généraux qui montent bien à cheval, portant armure et casque, il n'y en a pas un qui puisse attraper un tigre à mains nues.
Où et que serons-nous le jour de la rencontre ?
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