J'allais tous les jours dans un bois aux bords d'un lac, et je m'étendais sous un arbre, les mains sous la tête, sans rien faire. Mais ça ne m'aidait en rien. En rien du tout, et au fur et à mesure que les jours passaient, cette souffrance devenait de plus en plus pénible et douloureuse, comme devient de plus en plus pénible et douloureux un fardeau que tu portes sur le dos. Ecris, je me suis dit alors, écris pour oublier, écris tout ce qu'il te passe par la tête, tout ce que tu veux pourvu que tu oublies, alors j'ai sorti mon stylo de mon sac et j'ai commencé à écrire, j'ai écrit tout ce qui me passait par la tête, les mains tremblantes de peur, mais en écrivant ma souffrance n'a fait qu'augmenter encore. Au lieu de m'en échapper, je ne faisais qu'en décupler les effets. Au lieu d'oublier Margareta, je soupirais toujours plus en pensant à elle, multipliant ma souffrance à l'infini. C'est alors que j'ai commencé à boire en
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