J'allais tous les jours dans un bois aux bords d'un lac, et je m'étendais sous un arbre, les mains sous la tête, sans rien faire. Mais ça ne m'aidait en rien. En rien du tout, et au fur et à mesure que les jours passaient, cette souffrance devenait de plus en plus pénible et douloureuse, comme devient de plus en plus pénible et douloureux un fardeau que tu portes sur le dos. Ecris, je me suis dit alors, écris pour oublier, écris tout ce qu'il te passe par la tête, tout ce que tu veux pourvu que tu oublies, alors j'ai sorti mon stylo de mon sac et j'ai commencé à écrire, j'ai écrit tout ce qui me passait par la tête, les mains tremblantes de peur, mais en écrivant ma souffrance n'a fait qu'augmenter encore. Au lieu de m'en échapper, je ne faisais qu'en décupler les effets. Au lieu d'oublier Margareta, je soupirais toujours plus en pensant à elle, multipliant ma souffrance à l'infini. C'est alors que j'ai commencé à boire en
Le maire avait donné le ton de la réunion publique en déclarant : « Mesdames, messieurs, le train ne s'arrêtera plus à la gare de Montalembert. Il s'agit de définir ce que nous pouvons faire de ce bâtiment, qui date tout de même de 1864. Toutes les hypothèses sont permises, et c'est bien le but de cette réunion. Soyons audacieux, ayant de l'ambition et de l'imagination. » Une main s'était alors levée : Et pourquoi il ne passera plus, le train ? C'était pratique. Moi, j'allais à Limoges tous les samedis avec le train. Le train passera encore, mais il ne s'arrêtera plus. Pas rentable, a dit le responsable SNCF. Il m'a montré les chiffres. C'est vrai que c'était pas une affaire pour eux. Moi, je dirais qu'on pourrait en faire un centre pour les jeunes, avec baby-foot et tout. Il y a rien pour les jeunes dans la commune et... Je vous coupe, a coupé le maire, je ne peux pas vous laisser dire qu'on n'a rien fait po
Je l'ai enfin chez moi ! Ce petit volume, introuvable en France, mais si éloquent et réalisé par Dodo Niță que j'avais tant apprécié à Ia ș i lorsqu'il était venu pour nous parler de la bande dessinée. Dans cet ouvrage, il démontre avec simplicité et une redoutable efficacité qu'Hergé s'est inspiré en grande partie de la Roumanie pour écrire notamment dans « Tintin et le sceptre d'Ottokar ». Il en donne les explications et accepte avec bonhomie les contradicteurs, mais son étude est sérieuse ; Premier argument, l’argument géographique : « Syldavie , explique Dodo Niță, c’est un mot composé de syllabes extraites des noms de deux provinces historiques anciennes de la Roumanie : la Tran syl vanie et la Mol davie . » L’argument historique est bien plus convaincant encore : « Pour moi, le roi Muskar XII est le prince roumain Alexandru Ioan Cuza , nous dit-il. Il avait fait ses études à Paris, était colonel comme le Roi Muskar. En 1863, il changea l’alp
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