Kan Kang

Je m'étais toujours gardé de ce qui me paraissait trop bien pour moi. Quand j'étais petit, je m'entourais de gamins qui avaient deux ou trois ans de moins que moi et avec lesquels je jouais les chefs ; plus tard j'avais postulé pour une université assez peu exigeante quand au niveau, afin de pouvoir y entrer avec une bourse. Je me contentais à présent d'un salaire qui n'avait rien de mirobolant, dans une petite société où l'on montrait du respect pour mes compétences qui n'avaient rien d'exceptionnel. Choisir comme épouse une femme qui semblait être la plus ordinaire du monde était donc une chose naturelle pour moi. Les jolies, les intelligentes, les trop ostensiblement séduisantes, ou encore celles issues d'une famille riche m'intimidaient.

 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Chagrin d'amour par Dumitru Crudu

Le train ne s'arrêtera plus à Montalembert

Tintin en Roumanie