Théâtre coréen
Kkot-bun entre avec une jarre d'eau sur la tête et tirant d'une main une énorme caisse en bois. Elle pose la caisse au milieu de la scène servant ainsi de puits. Faisant semblant de remplir sa jarra d'eau, elle chante.
KKOT-BUN – Plic-ploc, flic-floc, l'eau du puits
Goutte comme le lait du sein de ma mère
Goutte comme le pipi du petit qui mouille son lit
Nuit et jour
Plic-ploc, flic-floc, plic-ploc, flic-floc.
O CHANG-GUN – (se précipitant vers Kkot-bun) Kkot-buuuun !
KKOT-BUN – Chaque fois que j'entends ta voix, ça me rend heureuse.
O CHANG-GUN – Jette un coup d'oeil là dessus.
KKOT-BUN – Qu'est-ce que c'est ?
O CHANG-GUN – On veut que je sois peut-être tué par un obus.
KKOT-BUN – Tous ceux qui vont à l'armée ne se font pas tuer !
O CHANG-GUN – Mais si, tous ! En tout cas, tous nos amis, regarde toi-même.
KKOT-BUN – Chang-gun, marions-nous maintenant.
O CHANG- GUN - ?
KKOT-BUN – On va derrière cet arbre et on se marie. On fera un bébé avant ton départ pour l'armée.
O CHANG-GUN – Mais t'es folle ?!
Kkot-bun prend O Chang-gun par la main et l'entraîne derrière l'arbre
Tollé général des oiseaux. Le soleil détourne la tête. L'arbre se penche pour dissimuler le couple. Musique romantique. Le couple réapparaît et l'arbre se redresse.
LES ONGLES DE PIED DE O CHANG-GUN de Pak Cho-yol
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