Les Mille et Une nuits au théâtre
Les Mille et une nuits n'intéressent pas uniquement les hommes de théâtre arabes, mais également des européens, qui furent séduits par la dimension dramatique, les ressorts et la présence manifeste d’intrigues et de conflits qui structurent la représentation. Le personnage d’Ali Baba fut réutilisé par quelques écrivains, et même en dehors des pays arabes Guilbert Pixéricourt, avant Dumas, mit en forme en 1823 Ali Baba ou les quarante voleurs. Eugène Scribe, de son côté, intitula sa pièce, tout simplement, Ali Baba (1833). Albert Vanloo et William Busnach créèrent en 1867 un opéra intitulé Ali Baba et les quarante voleurs, qui inspira largement Tewfik el Hakim.Les Mille et une nuits n'intéressent pas uniquement les hommes de théâtre arabes, mais également des européens, qui furent séduits par la dimension dramatique, les ressorts et la présence manifeste d’intrigues et de conflits qui structurent la représentation. Le personnage d’Ali Baba fut réutilisé par quelques écrivains, et même en dehors des pays arabes Guilbert Pixéricourt, avant Dumas, mit en forme en 1823 Ali Baba ou les quarante voleurs. Eugène Scribe, de son côté, intitula sa pièce, tout simplement, Ali Baba (1833). Albert Vanloo et William Busnach créèrent en 1867 un opéra intitulé Ali Baba et les quarante voleurs, qui inspira largement Tewfik el Hakim.
Les auteurs arabes, comme les Européens, commencèrent vite à adapter les récits merveilleux et fabuleux d’Ali Baba et les quarante voleurs, de Qamar Ezzamane et Boudour, de Khalifa le pêcheur, du fameux barbier bavard, de Ma’rouf le savetier et bien d’autres, qui éveillèrent la curiosité du public et donnèrent lieu à de véritables pièces comiques. Les Mille et une nuits séduisaient les spectateurs et leur permettaient de faire une sorte de voyage initiatique dans le passé glorieux des arabes, oubliant le temps d’une représentation les malheurs du présent. Maroun an Naqqash fut le premier à mettre sur scène une des « nuits » de ce merveilleux texte .
D’autres auteurs contemporains, comme Alfred Faraj, Saadallah Wannous et Khalil El Handawi, donnèrent à ces contes une dimension extraordinaire, d’autant qu’ils faisaient obéir les récits des Mille et une nuits à une logique dramaturgique ouverte aux courants contemporains, représentés notamment par Bertolt Brecht. Ali Janah Ettabrizi et son valet Qoffa d’Alfred Faraj conserve les grandes artères du récit initial, mais le place dans une structure ouverte empruntée à la pièce de Brecht, Maître Puntila et son valet Matti.
Commentaires
Enregistrer un commentaire