Caracasseries

Démon embouteillé à Mokpo Un pêcheur qui n'avait rien pris de la journée jeta son filet dans la mer. Une fois de plus, il ne prit aucun poisson, mais dans le filet se trouvait une bouteille avec un bouchon en argent. Le pauvre homme se dit que, si le récipient ne contenait rien n'intéressant, au moins le bouchon pouvait lui permettre de gagner autant d'argent que lors d'une bonne pêche. Il ouvre donc la bouteille et aussitôt un nuage monte vers le ciel. Puis progressivement la fumée se transforme en démon, qui se tient debout sur le sol. Les jambes sont posées à terre, mais la tête se trouve dans les nuages. Ses doigts ressemblent aux ailes d'un moulin. La bouche semble une grotte et ses dents des rochers. Ses narines ressemblent à des trompettes et ses yeux à des lanternes. Ses cheveux sont un tas de broussailles. Le pêcheur tremble de tous ses membres et dit : Mon général, je vous prie de m'épargner. Je ferai tout ce que vous voudrez. Pauvre type ! Je ...

Moonassi de son vrai nom Dae Hyun Kim ( 김대현 )  est un artiste-illustrateur sud-coréen. Il est connu dans le milieu de l’Art pour ses dessins à l’encre noire qui sont devenus sa marque de fabrique. C’est en 2008 qu’il décide d’utiliser le pseudonyme Moonassi et de lancer ce projet de toute une vie qu’il a débuté depuis l’université.Ce dessinateur est spécialisé dans le dessin et la peinture traditionnelle est-asiatique, c’est-à-dire qu’il s’inspire des œuvres traditionnelles asiatiques qui ont été réalisées à la brosse avec une encre noire. Il transmet sa vision contemporaine du dessin traditionnel avec l’utilisation exclusive de l’encre noire. Les deux personnages aux silhouettes épurées sont mis en scène dans des situations qui permettent au dessinateur d’exprimer ses sentiments et ses pensées. Cahier de Seoul : Que signifie Moonassi ? KIM Daehyun : En 2006 j’ai publié un petit essai que je vendais dans un café que je fréquentais à l’époque. Le propriétaire du café m’avait...

Shin Seung-hun est un auteur-compositeur-interprète sud-coréen qui était connu dans les années 1990 comme «l'empereur des ballades». Il a fait ses débuts en 1990 avec la chanson à succès "Reflection of You in Your Smile" et a depuis sorti 12 albums studio. Il est une  des figures mythiques de la scène pop coréenne . Il est surnommé  "l'Empereur des Ballades" . Une affaire de fraude fiscale le fait trébucher à la fin des années 90. Il se consacre désormais à l'interprétation. Voici une berceuse assez jolie qu'il chante avec BeWhy, avec les sous-titres en français  

Du temps qu'il était étudiant, Inho aimait ce vers tiré d'un vieux poème chinois : Il y a des collines vertes partout où les humains mettent les pieds . A l'époque, lorsque ses amis et lui traînaient dans le quartier universitaire en quête de bars, certains s'amusaient à dire : « Il y a du soju (alcool à base de riz) partout où les humains mettent les pieds ». Le monde paraissait alors beaucoup plus malheureux et injuste aux yeux d'Inho, même si ces malheurs et ces injustices n'avaient rien à voir avec les humiliations qu'il subit aujourd'hui. Ils étaient précis et abstraits à la fois, comme un dessin dans un cadre, ou sujets à débat comme des phrases tirées d'ouvrages classiques. Trois jours à peine après être arrivé à Mujin, le voilà qui repense déjà à son vers préféré. Il se dit : « Il y a de la misère partout où les humains mettent les pieds » et réfléchit à d'autres versions de la phrase : « Il y a de l'humiliation partout où l...

GRAND MAÎTRE – Qu'est-ce qu'il vous arrive, d'un seul coup ? PRINCESSE – Ce n'est rien. Un souvenir m'a traversé l'esprit... Quand j'étais petite, je pleurais beaucoup. Aussi, quand je pleurais, mon père me prenait dans ses bras et me calmait en me disant:qu'il me marierait à Ondal l'idiot, si je continuais à pleurer. En disant cela, il me montrait la montagne où vivait Ondal l'idiot, auquel il voulait me marier. C'était le printemps. Il me prenait dans ses bras. Je ne sais plus exactement où nous nous trouvions à cette époque. C'était peut-être l'été. J'ai l'impression qu'on entendait le gazouillis des oiseaux. Alors, indiquant la lointaine montagne plongée dans les nuages, il disait qu'il voulait me marier avec Ondal l'idiot qui habitait là-bas. Qu'est-ce que j'avais peur quand il disait cela ! Et aujourd'hui se retrouver dans sa maison, dans la maison d'Ondal l'idiot, c'est... ça me sembl...

Kim jung-hyuk a écrit notamment "La Bibliothèque des instruments de musique". Après ses études littéraires à l’université Keiymyung à Daegu, il a été web-designer, chroniqueur pour un magazine de cinéma, journaliste dans un magazine culinaire et de voyage pendant trois ans. Il a débuté avec une nouvelle, "Penguin News". Esprit curieux, en même temps dessinateur, collectionneur, journaliste, DJ et écrivain, Kim s’intéresse à toutes les réalités contemporaines. Sa nouvelle "D le décalé" lui a valu le Prix littéraire de Kim Yu-jeong en 2008. Elle appartient à son deuxième recueil de nouvelles intitulé "La Bibliothèque des instruments de musique". Il a également reçu le Grand Prix des Jeunes Auteurs en 2010 et le Prix du Jeune Artiste (littérature) en 2011. Il est aussi auteur pour enfants et se passionne pour l’écriture sur Internet tout en animant son site personnel. Yoyo Je détruis les relations. Je suis un briseur de liens. Je me dresse sur des ...

  Cho Jung Kwon est né à Séoul en 1949. Après ses études d’anglais à l’université de Jungang, il rejoignit la revue  Poésie contemporaine . Passionné d’art et de musique, Cho Jung Kwon imprégna ses poèmes d’une musicalité particulière. Ce style lui a valu plusieurs récompenses dont le prix Nokwon en 1987 et le prix Sowol en 1991. Cho Jung Kwon était fortement influencé par la musique religieuse du Moyen-Âge. Il a porté une affection particulière aux compositeurs occidentaux tels que Mozart, Wagner et Mahler. C’est pour cela que Cho Jung Kwon a associé plusieurs de ses poèmes à ces musiciens en qui il reconnaît une parenté spirituelle. Sa poésie se présente telle de longs poèmes chantants. Je m’efforce de l’endormir La nuit dernière j’étais complètement saoul. Je me suis couché à côté de moi. Le banc de sable à mes côtés Et un bras qui remuait. Ce bras de la mer qui me soutenait. Parce que tous les jours je dois aller jusqu’au sommeil J’avais envie de prendre la main...