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Conversations avec un directeur de Centre Culturel Français à l'étranger

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Un lundi matin, j'ai la visite du chef de la police de la ville. Très aimablement, il s'installe dans le fauteuil face à moi. Très aimablement je l'invite à me dire ce qui l'amène en ces lieux. Je pensais subitement à un accident ou à une affaire de vol. Il entama la conversation en roumain. Monsieur le Directeur, vous me connaissez, n'est-ce pas ? Oui, bien sûr. Je suis un homme sérieux et je fais attention que vous n'ayez aucun désagrément. Il y a toujours un policier choisi par moi qui veille à ce que tout se passe bien dans votre secteur. Je vous en remercie. C'est normal. Vous, vous êtes dans la culture, vous ne pouvez pas faire attention à tout. Vous savez, il y a des bandits partout. Quelque fois, il n'y a pas de vol, mais des dégradations. Et là, ce serait dommage, parce que votre bâtiment est très joli, plus beau même que le Centre Culturel Allemand, qui est quand même joli aussi. Oui, mais nous ne sommes pas en co...

Haiku

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  Les étoiles se fanent - au fond du tiroir le rasoir a terni Ameyama Minoru

Légende du Japon

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  Un bébé qui prend du poids Cette nuit-là ; Umetsu Chûbei, samouraï très fort et courageux, devait monter le deuxième tour de garde, de minuit à l'aube, à la porte extérieure du château. Au niveau du dernier lacet, il distingue une femme debout, un bébé dans les bras. Normalement, à cet endroit isolé, à cette heure, on ne trouve pas de femme. Cependant elle vient vers lui et veut lui confier son bébé. Tout perplexe Umetsu finit par accepter. Il regarde le bébé, un nouveau-né de 7 à 8 livres, minuscule et silencieux. Soudain, le bébé semble avoir grossi. Non, il n'a pas grossi. Il n'a pas bougé. Seulement il devient plus lourd. Et il prend vite du poids ; 50 livres au moins déjà. Graduellement, inexorablement, dans les bras du samouraï qui se sent défaillir, le poids du bébé silencieux, immobile, croît : plus de 100 livres désormais. Sur le point de flancher, le samouraï murmure une prière bouddhique : Namu Amida Butsu. A la troisième invocation, il se trouv...

Takashi Murakami

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Takashi Murakami   se présente comme un pionnier dans la scène artistique, inventant le terme « Superflat » pour décrire sa fusion de l’art japonais traditionnel avec la culture pop moderne. Son influence va au-delà de la toile, ayant un impact sur la mode, l’animation et la culture populaire. Miss Ko2 (1997) :   Cette sculpture représentant une serveuse illustre la capacité de Murakami à mêler des techniques de sculpture à des éléments contemporains de l’art pop. Cela crée une œuvre qui suscite la réflexi on.  

Dragon Ash

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  Dragon Ash est un groupe de rap rock japonais, originaire de Tokyo. Il possède des influences hip-hop, rock, drum and bass, samba et reggae. Le groupe est populaire au Japon où ils furent parmi les premiers à introduire la culture rap.

Higuchi Ichiyô

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  Higuchi Ichiyô   (Natsu, de son vrai prénom) est la première femme de lettres dont la renommée fut pérenne, du Japon moderne (à compter de 1868, ère Meiji). Ce fait déjà remarquable en soi l'est encore plus lorsqu'on sait que la jeune femme mourut à seulement 24 ans de tuberculose en 1896. Soit un an seulement après la parution de la treizième nuit. Après lecture de ce recueil de cinq nouvelles, quand je vois la qualité et la maturité narrative de ses textes, je ne peux que déplorer une si précoce disparition car il est certain qu'elle avait encore de grandes choses à écrire. ---------------------------------------------------------------------------------- Le puits est à poulie, la corde, longue de dix toises. La cuisine donne au nord, et la bise qui souffle dans le ciel de décembre y pénètre en sifflant... Quelle froidure insupportable ! Une peccadille comme une minute passée devant le poêle à tisonner le feu lui est sévèrement reprochée, comme s'il s'agis...

Théâtre Nô

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L'art du Nô ignore les jeux de physionomie, la mimique. Seul le regard peut exprimer un état d'âme. C'est par les postures, expression corporelle ou gestes abstraits que l'acteur extériorise ses sentiments. Sans doute, Zaémi, le maître incontesté de la discipline, écrit-il qu'il recherche l'imitation parfaite, mais il n'entend par là rien de comparable au réalisme occidental : « Si l'imitation est poussée trop loin, enseigne-t-il, elle se confond avec la réalité et cesse de donner l'impression d'une ressemblance ».