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Affichage des articles du novembre, 2024

Pak Wanso

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Née en 1931 dans une province actuellement située en Corée du Nord, Pak Wanso intègre l'université nationale de Séoul, mais la quitte assez rapidement en raison de la Guerre de Corée (1950-1953) et la mort de son frère. Durant la guerre, elle se retrouve séparée de sa mère et de son frère aîné par l'armée nord-coréenne, qui les ont déportés en Corée du Nord. Elle vit dans le village de Achui, à Guri en dehors de Séoul, jusqu'à sa mort. Park publie son premier récit en 1970 avec "L'arbre nu" (Namok) à l'âge de 40 ans. En 2007 elle a écrit une quinzaine de romans et dix recueils de nouvelles dont quelques-uns ont été traduits en français. Sortie hivernale Notre fille, qui était mariée depuis trois ans et avait un fils d'un an, était assise bien droite sur le divan, rayonnant d'une beauté gracieuse qu'elle n'avait pas adolescente. Alors que j'admirais ma fille, en me disant qu'elle était dans la fleur de l'âge, je fus brutalement

Conte de Corée

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La hache d'or et la hache de fer Un paysan ayant perdu sa hache, qui faisait toute sa fortune, se met à pleurer. Un vieillard le voit et veut le consoler : Tu n'as vraiment pas eu de chance. Mais regarde ce que j'ai dans le dos. Il tenait deux objets : la hache au manche brisé que le paysan avait perdu et une hache en or qui brillait au soleil. Quelle est la tienne ? dit le vieillard. La mienne, c'est celle au manche cassé. Ha ! tu as le cœur honnête ! Le vieillard une fois disparu, le paysan adapte un nouveau manche et se remet à travailler. Il assène des coups de hache avec force et soin :  ssing !  L'écho résonne dans la montagne. Mais surprise ! Des pièces d'or surgissent de l'arbre :  charûrû !  Elles brillent au soleil. Débordant de joie, le paysan donne et redonne des coups de hache. A chaque fois, il sort des pièces d'or. Puis il rentre chez lui, la hotte pleine de pièces d'or. Il est riche. La rumeur se r

Lee Bul

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Née en 1964 en Corée du Sud, Lee Bul est l’une des figures majeures de l’art contemporain coréen. Diplômée de l’université Hongik à Séoul en 1987, elle se fait d’abord connaître en se mettant en scène dans une série de performances publiques ou elle aborde les questions délicates du sexe et de la sexualité dans la société patriarcale coréenne. Son entrée sur la scène internationale se fait en 1997, quand Barbara London, conservatrice au musée d’art moderne de New York, l’invite à exposer dans le prestigieux musée. Lee Bul présente alors  Majestic Splendor , une installation composée de poissons morts ornés de bijoux colorés et clinquants. La puanteur inhérente à l’œuvre, et qui envahit rapidement le musée contraint les organisateurs à retirer l’œuvre.  

K-POP

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Kim Chung-ha, connue sous le mononyme Chungha, née le 9 février 1996, est une chanteuse et danseuse sud-coréenne révélée en tant que membre du girl group sud-coréen I.O.I formé par l'émission Produce 101 en 2016. Elle commence une carrière solo en avril 2017 avec son premier single intitulé Week  

Kan Kang

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Je m'étais toujours gardé de ce qui me paraissait trop bien pour moi. Quand j'étais petit, je m'entourais de gamins qui avaient deux ou trois ans de moins que moi et avec lesquels je jouais les chefs ; plus tard j'avais postulé pour une université assez peu exigeante quand au niveau, afin de pouvoir y entrer avec une bourse. Je me contentais à présent d'un salaire qui n'avait rien de mirobolant, dans une petite société où l'on montrait du respect pour mes compétences qui n'avaient rien d'exceptionnel. Choisir comme épouse une femme qui semblait être la plus ordinaire du monde était donc une chose naturelle pour moi. Les jolies, les intelligentes, les trop ostensiblement séduisantes, ou encore celles issues d'une famille riche m'intimidaient.  

théâtre coréen

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KKOT-BUN – Mon Dieu, maintenant tu es vraiment soldat. O CHANG-GUN – Est-ce que je suis aussi menaçant qu'les autr'soldats ? KKOT-BUN – Est-ce que tu t'es déjà servi d'un fusil ? O CHANG-GUN – Bien sûr. Aujourd'hui, j'ai bien failli me tuer, le coup est parti tout seul. KKOT-BUN – Oh, mon Dieu ! O CHANG-GUN – Combien de lettres t'as reçues ? KKOT-BUN – Onze. O CHANG-GUN – La douzième est dans ma tête, tu veux l'entendre ? KKOT-BUN – Non, c'est mieux quand je les reçois. O CHANG-GUN – Je rêve de toi tous les soirs. KKOT-BUN – Un rêve où nous dormons ensemble ? O CHANG-GUN – Et toi ? KKOT-BUN – Moi aussi. O CHANG-GUN – La nuit dernière, j'ai rêvé qu'on était près du puits. On était côte à cote en train de pisser, t'étais accroupie, moi debout. Deux grenouilles nous observaient. (ils rient tous les deux) O CHANG-GUN – Alors, rien de nouveau pour le bébé ? KKOT-BUN – Non, mais depuis quelques jours, il y a quelque chose d'étrange. O CHANG

Aujourd'hui l'air n'est plus aussi vif

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Aujourd'hui l'air n'est plus aussi vif encombré de particules indésirables le monde lui-même est moins vivant embarrassé de despotes et de corrompus l'enfant ne joue plus l'animal se terre l'un et l'autre résignés par si peu d'indignation on attendait l'an 2000 (on allait voir ce qu'on allait voir!) on n'attend plus rien qui lit encore les journaux ? La télévision ne s'éteint jamais comme un cierge pour la veillée il nous reste la lecture de la Coréenne Han Kang le plaisir de cajoler un sexe ou une balle de tennis de goûter à la confiture de marrons et à la déconfiture du Macron  

Jeong Keut-byul

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Le chêne au grand cœur Au cœur du chêne creux vivent des chenilles Elles s'y nichent et cachent leur corps nu Au cœur du chêne creux vivent des champignons et des mousses Ils s'y enracinent et s'épanouissent Au cœur du chêne creux vivent des piverts Ils y aiguisent leur bec et picorent des insectes Au cœur du chêne creux vivent des chauves-souris Elles s'y suspendent la tête en bas et dorment Au cœur du chêne creux vivent des hiboux Ils y construisent leur nid et font éclore leurs œufs Au cœur du chêne creux vivent un blaireau et un renard Ils y creusent un tunnel et bâtissent leur maison Pour tous ceux qui prennent des repas qui écoutent des chants qui vivent au cœur de sa maison vide ce chêne creux résiste fermement au grand vent endure formidablement la grande sécheresse et secoue parfaitement la grande neige de ses branches un peu pendantes Comme toutes les mères du monde au grand cœur qui se mettent en peine leur vie durant    

Pak Kyongni

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 Pak Kyongni est née en 1926 dans une famille de la classe moyenne à Tōei, en Corée, dans l’Empire du Japon. Son nom de naissance était Pak Geum-i ( 박금이 ). Ses parents se sont mariés alors que sa mère avait dix-huit ans et son père, Pak Soo-young ( 박수영 ), quatorze ans. La relation entre ses parents ne s’est pas bien passée, ce qui a profondément affecté sa vie. Ses problèmes ont commencé lorsque son père a quitté sa mère immédiatement après sa naissance. Plus tard, elle a dit qu’elle avait à la fois de la sympathie et du mépris pour sa mère, mais de la haine pour son père. Sa réponse a été de s’isoler dans un monde imaginaire centré autour de ses livres. Tout blanc, tout noir (1956) Le doyen Chang tourne la tête de droite et de gauche, en appuyant de la main sur le col de sa chemise, comme si sa cravate serrait un peu son cou épais et gras comme celui d'un porc occidental. Sa cravate est trop rouge pour son âge. Ses cheveux grisâtres, comme parsemés de gros sel, sont soigneuse

Conte de Corée

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Habit de plumes de la fée Un cerf, poursuivi par un chasseur, est caché par un bûcheron. Pour récompenser ce dernier, l'animal explique que dans le lac la nuit les fées viennent se baigner et que s'il subtilise l'habit de plumes de l'une d'elles, elle ne pourra remonter au ciel et qu'il pourra se marier avec cette fée. Mais, ajoute le cerf, ne lui rend pas son habit avant d'avoir fait trois enfants avec elle. Le bûcheron suit fidèlement tous ces conseils et il vit heureux avec la fée, elle-même très satisfaite de sa vie sur la terre. Ils eurent ainsi deux enfants, lorsqu'un jour le bûcheron se décide à révéler que c'est lui qui avait caché les vêtements de la fée ; elle demande alors de voir son ancien habit. Et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, elle le revêt et s'envole avec ses deux enfants. Alors le bûcheron ne pipe mot et s'en va à la recherche du cerf. « C'est pour cela que je vous avais recommandé de ne pas rend

Nam June Paik

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Nam June Paik (1932–2006) Considéré comme le père de l’art vidéo, Paik a également travaillé avec des installations, des performances, et des dessins. Son influence s’étend au-delà de l’art vidéo pour embrasser des discussions sur la technologie, la globalisation, et l’avenir. L’ensemble de l’œuvre de Nam June Paik se compose d’installations vidéos dans lesquels il introduit des instruments de musique et des moniteurs de télévision qu’il modifie pour les détourner de leur fonction initiale. Dans sa série « robots », il empile des postes de télévision jusqu’à leur donner une forme anthropomorphique. A la différence du cinéma, l’art vidéo consiste moins à filmer qu’à travailler la matière de l’image électronique. Nam June Paik manipule les images et les sons, en les superposant, les altérant, les étirant et les accelerant jusqu’à les rendre méconnaissables, contribuant ainsi de manière significative au développement de la vidéo expérimentale. En révélant le procédé technique de la tél

Maîtres du Sanjo et du Sinawi (Corée)

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Le sanjo est une suite pour instrument solo accompagné par un tambour, un genre emblématique de la musique traditionnelle coréenne, sans doute en raison de ses sonorités contemporaines et de la virtuosité qu’il impose à ses interprètes. D’abord calme et méditative, la pièce gagne peu à peu en rapidité et en virtuosité, entraînant l’auditeur dans une spirale jubilatoire. À l’origine du sanjo, on trouve le sinawi, l’improvisation instrumentale collective qui accompagne les rituels chamaniques. Aujourd’hui, le sinawi est toujours joué lors des rituels mais aussi sur scène, pour le plaisir d’un public d’amateurs de jazz et de musiques improvisées. Un festin de timbres, de rythmes et de sonorités par les plus grands dépositaires de cette tradition, notamment Lee Jae-hwa à la cithare à frettes geomungo, Kim Young-gil à la cithare à archet ajaeng, Ahn Sung-woo à la flûte daegeum et Park Hyun-sook à la cithare à chevalets gayageum accompagnés de percussionnistes.  

Théâtre coréen

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Kkot-bun entre avec une jarre d'eau sur la tête et tirant d'une main une énorme caisse en bois. Elle pose la caisse au milieu de la scène servant ainsi de puits. Faisant semblant de remplir sa jarra d'eau, elle chante. KKOT-BUN – Plic-ploc, flic-floc, l'eau du puits Goutte comme le lait du sein de ma mère Goutte comme le pipi du petit qui mouille son lit Nuit et jour Plic-ploc, flic-floc, plic-ploc, flic-floc. O CHANG-GUN – (se précipitant vers Kkot-bun) Kkot-buuuun ! KKOT-BUN – Chaque fois que j'entends ta voix, ça me rend heureuse. O CHANG-GUN – Jette un coup d'oeil là dessus. KKOT-BUN – Qu'est-ce que c'est ? O CHANG-GUN – On veut que je sois peut-être tué par un obus. KKOT-BUN – Tous ceux qui vont à l'armée ne se font pas tuer ! O CHANG-GUN – Mais si, tous ! En tout cas, tous nos amis, regarde toi-même. KKOT-BUN – Chang-gun, marions-nous maintenant. O CHANG- GUN - ? KKOT-BUN – On va derrière cet arbre et on se marie. On fera un bébé avant

Jeong Keut-byul

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  La marée haute De justesse entre chien et loup Deux bateaux glissent dans le port, et jettent l'ancre Deux bateaux nus, couchés côte à côte chacun touche la blessure de l'autre « Tu es sauf, tu as eu de la chance » « Oui, puisque la mer était calme »

Hwang sun-won

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En 1934, Hwang Sun-weon publie son premier recueil de poésie intitulé "Chanter à pleine voix" (Bangga). À la suite de la division de la Corée il part s'installer dans le Sud, où il devient professeur à l'université Kyunghee. Hwang a publié sa première nouvelle en 1937 et a continué à écrire pendant les années 1980. Au cours de sa longue carrière littéraire, Hwang Sun-won a été le témoin direct des souffrances des Coréens ordinaires sous les différentes formes d'oppression. Bien qu'il ait écrit de nombreux recueils de poésie mais aussi huit romans, Hwang a obtenu un plus grand succès avec ses nouvelles, format qui est considéré comme le genre littéraire privilégié durant le xxe siècle en Corée. Les Funambules Réfugiés dans cet entrepôt à charbon, nous devions faire très attention à quelques points. Sur l'ordre de la vieille belle-mère, il ne fallait jamais puiser d'eau dans la cour après la tombée du jour. Le matin, il fallait attendre que les gens de

conte de Corée

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  Les deux éventails Jadis dans la province de Chungchong, il y avait un vieillard et une vieillarde. Ils étaient tristes parce que très pauvres. Un jour que le vieux était allé s'occuper de son four à charbon de bois, il trouva des éventails, un rouge et un bleu. Le visage en sueur, il s'évante machinalement avec le rouge. « Oh ! Étrange ! » fait le vieux ahuri : chaque fois qu'il s'évente, son nez s'allonge. Voilà le vieux baba, le nez long comme le bras ! Puis, il s'évente avec l'éventail bleu. Fait tout aussi étrange : le nez raccourcit peu à peu, redevient comme avant. Il court voir sa femme et lui dit : - « Ma chérie, je pars au loin, avec ces éventails, je reviendrai riche ! Attends-moi. » S'introduisant dans une famille riche, il joue de son éventail devant le chef de famille qui bientôt voit son nez s'allonger considérablement. Il le laisse s'inquiéter quelques jours et revient, déguisé en médecin. Il explique qu'il a déjà soig

Centre Culturel Coréen

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  PARIS : L’exposition « Ordinary World » au Centre Culturel Coréen : l’art contemporain à l’ère des crises mondiales Le Centre Culturel Coréen est fier de présenter Ordinary World, une exposition internationale réunissant cinq artistes contemporains, dont les œuvres explorent comment les catastrophes mondiales redéfinissent notre perception de la normalité. À travers leurs créations, ces artistes proposent une réflexion sur un monde en constante mutation où la tragédie et le quotidien se mêlent pour façonner une nouvelle norme collective. Cette exposition, à découvrir au Centre Culturel Coréen, sera ouverte au public du  7 novembre 2024 au 8 février 2025 Une réponse artistique aux bouleversements mondiaux Depuis la pandémie, notre monde fait face à des changements et des catastrophes devenus presque récurrents.  Ordinary World  questionne cette nouvelle normalité et propose une réflexion artistique sur la manière dont l’art peut nous aider à comprendre et à surmonter ces défis. L’

Shinawi

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  "Shinawi" est une pièce instrumentale trouvant ses origines dans le chamanisme.

Han Kang, prix Nobel de littérature

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  Extrait de « Impossibles adieux » De retour dans l’appartement, plutôt que de remplir de nouveaux sacs poubelle avec le bric-à-brac empilé dans le salon, je me suis rendue dans la salle de bains. Sans me déshabiller, j’ai ouvert l’eau chaude de la douche et me suis assise sous le jet. Je me souviens de la sensation de mes pieds recroquevillés sur le carrelage, de la vapeur de plus en plus suffocante, de mon T-shirt en coton collé à mon dos et de l’eau chaude qui ruisselait le long de ma frange qui avait poussé au point de cacher mes yeux, puis le long de mon menton, sur ma poitrine, jusqu’à mon ventre. Je suis sortie de la douche, j’ai ôté mes vêtements trempés et j’ai tiré de la pile destinée au rebut de quoi me vêtir. J’ai plié en quatre deux billets de dix mille wons que j’ai glissés dans ma poche et j’ai quitté l’appartement. J’ai marché jusqu’au restaurant de bouillie de riz, derrière la station de métro, j’ai commandé celle aux pignons de pin, qui semblait la plus douce

Théâtre coréen

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  Pak Cho-yôl est né en 1950 en Corée du Nord. Il écrit aussi pour la radio et la télévision. Sa pièce «  Les ongles de pieds de O Chang-gun  » a été créée en 1974, mais interdite sous la dictature sud-coréenne pendant 13 ans et montée seulement en 1988. notes de mise en scène Dans cette pièce, ce qui tient le plus d'importance est imaginaire des contes de fées. Le soleil sourit, les arbres marchent et les vaches éprouvent de l'affection pour les hommes. PROLOGUE – UN CHAMP DE POMMES DE TERRE O CHANG-GUN – C'te sacrée bête traîne encore derrière. Eh ! Môk-soe ! Dépêche-toi ! Provenant de la coulisse, le son d'une cloche. Entrée de Môk-soe. Elle est tout à fait réaliste, à une exception près, elle marche sur ses pattes de derrière. Autour de son cou, elle porte une cloche et un joug qui est attaché à une charrue. Elle tient un fouet qu'elle tend respectueusement à son maître. O CHANG-GUN – Faisant semblant de la frapper. Hé toi, tu deviens empotée ! Comme

Jeong Keut-byul

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Keut-Byul Jeong a étudié la littérature coréenne à l'université d'Ewha et a obtenu sa maîtrise et son doctorat dans la même université. Elle a fait ses débuts en 1988 lorsque son poème « Mer de Calais » et six autres poèmes ont été sélectionnés pour la section poésie du concours annuel du magazine « Munhak Sasang » visant à découvrir de nouveaux talents littéraires. Après avoir été sélectionnée pour la section des critiques du concours littéraire de printemps du journal « Dong-A Ilbo » en 1994, elle a été active en tant que critique littéraire et poète. Elle est professeur au département de langue et de littérature coréennes de l'université d'Ewha. Elle a également reçu le prix de littérature Yusim et le prix de poésie Sowol. Force de résistance Toute ombre s’étale, dit-on, à l’arrière de la lumière Toute herbe est repoussée, vers l’arrière, dit-on, par le vent, et se couche derrière le vent Toute lutte à la corde consiste, dit-on, à tirer vers l’arrière Toute parole s