Leonardo Favio en français et en roumain

 


Leonardo Favio (né Fouad Jorge Jury le 28 mai 1938 à Las Catitas, province de Mendoza, Argentine, et mort le 5 novembre 2012 (à 74 ans) à Buenos Aires) est un producteur, réalisateur, scénariste, compositeur, chanteur et acteur argentin d'origine syrienne.

Très apprécié en Amérique Latine, il fut l'un des chanteurs les plus talentueux dans les années 1960 et 1970 avec les grands succès comme Fuiste mía veranoElla, ella ya me olvidoQuiero aprender de memoriaDing, dong, las cosas del amor et a joué dans de nombreux films.

Le 9 octobre 2010, Favio a été nommé ambassadeur de l'Argentine de la Culture par décret national de la présidente Cristina Kirchner.




Tu fus à moi un été


Aujourd'hui je l'ai vue par hasard

J'étais dans le bar, elle m'a vu en passant

Je lui ai souri et j'ai voulu lui parler

Elle m'a dit non, que ce sera pour une autre fois

Que ce sera pour une autre fois, que ce sera pour une autre fois

Tendre matin, je sais que ce ne sera jamais plus.


Comment oublier ta peau, comment oublier ton odeur,

Si j'ai encore sur mes lèvres la saveur de ta bouche ?

Chaque fille qui passe avec un livre à la main

Me rappellera ton nom comme en cet été.


Tu fus à moi un été et seulement un été

je n'ai pas oublié la plage ni ce vieux café

Ni cet oiseau blessé que tu réchauffais dans tes mains

Ta voix, même tes pas, ne seront jamais loin de moi.


Que ce sera pour une autre fois, que ce sera pour une autre fois

Tendre matin, je sais que ce ne sera jamais plus.


Ai fost a mea o vară

Azi am văzut-o, din întâmplare,

Eu eram în bar, ea m-a privit în trecere.

I-am zâmbit și-am vrut să-i vorbesc,

M-a rugat să n-o fac, poate altă dată.

Poate altă dată, poate altă dată.

Dulce răsărit, știu că niciodată.

 

Cum să uit părul tău, cum să-ți uit parfumul,

Dacă mai navighează pe buzele mele savoarea gurii tale?

Fiecare tipă care merge cu o carte în mână

Îmi va aduce numele tău, ca în acea vară.

 

Ai fost a mea o vară, numai o vară.

Nu uit plaja, nici acea veche cafenea,

Nici acea pasăre rănită, pe care-n palme tu ai încălzit-o,

Nici glasul tăi, nici pașii tăi ce se vor îndepărta.

 

Poate altădată, poate altădată.

Dulce răsărit, știu că niciodată!


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