Le proverbe du samedi

 


Amsïr, mois du feu, 26 janvier-24 février, celui où l'on vante la viande de mouton. Il passe pour être le mois le plus froid.


Amsïr, mois des vents, joue de la grosse caisse.

Ainsi désigné à cause des orages et des tempêtes.


Amsïr emporte la vieille et s'envole.

Ce mois est dangereux pour les personnes âgées.


Amsïr transforme la peau de la chèvre en peau à sécher.

Après avoir été tuée, la chèvre est dépecée, sa peau est lavée et étendue à sécher pour servir ensuite de tapis.


Amsïr dit aux plantes : avancez, avancez, que les jeunes pousses atteignent la taille des plus grandes.


Ne découvre pas tes culture sous le tertre, même s'il ne reste qu'un jour avant la fin d'Amsïr.


Le froid d'Amsïr mène les os sur le monticule.

Le froid d'Amsïr est si mordant qu'il tue, et les squelettes sont jetés sur une décharge.


Comme les vents d'Amsïr, à chaque heure différents.

Ce proverbe qualifie quelqu'un d'humeur inégale.


Quoi que tu fasses, Amsïr, tu portes en toi les senteurs de l'été.


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Jorge Ricci

Hororo