Mohammed Abu-Zaïd
Mes frères, je n'ai pas dit la vérité
Je n'ai ni aimée bleue
Ni fleuve familier
Dans ma poche il n'y a aucun matin
Et sur la fenêtre la jarre n'est pas pleine
Je ne connais pas cette chose nommée amour
Je connais les lames enfoncées et la trahison
Je connais la cruauté et les poitrines trouées
Par un vent violent
Je connais les balles qui ont transformé mon cadavre en passoire
Mon cadavre jeté devant une forêt éteinte.
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