Caracasseries

  HISTOIRE DU ROI ET DE L'OGRESSE Le roi avait un fils fort enflammé pour la chasse et la chasse à courre, et il avait aussi un vizir. Ce roi ordonna à ce vizir d’être avec son fils partout où il irait. Ce fils, un jour d’entre les jours, sortit à la chasse et à la chasse à courre, et avec lui sortit le vizir de son père. Et tous deux s’en allèrent, et virent une bête monstrueuse. Et le vizir dit au fils du roi : « À toi ! sus à cette bête fauve et poursuis-la ! » Et le prince se mit à poursuivre la bête jusqu’à ce qu’il disparût dans le désert. Et le prince fut fort perplexe, et ne savait plus où aller, quand il vit au haut du chemin une jeune esclave qui pleurait. Le prince lui dit : « Qui es-tu ? » Elle répondit : « La fille d’un roi d’entre les rois de l’Inde. Pendant que je cheminais dans le désert avec la caravane, l’envie de dormir me prit et je tombai de ma monture sans m’en apercevoir. Et je me trouvai abandonnée toute seule et fort perplexe ! » Quand le prince entendit

Adnan Sharif Jordan est un artiste peintre jordanien né en 1949 et décédé en 2009. Il était célèbre pour ses peintures abstraites et ses sculptures. Il a étudié la sculpture à l'Académie des Beaux-Arts de Florence et a ensuite travaillé à Londres. Adnan Sharif Jordan a été exposé dans de nombreuses galeries d'art à travers le monde, notamment à Londres, New York et Tokyo. Il a également été invité à participer à de nombreuses expositions d'art en Jordanie. Dans ses œuvres, Adnan Sharif Jordan explore les thèmes de la religion, de la politique et de la guerre. Ses peintures sont caractérisées par des couleurs vives et des formes organiques.  

  La Palestine tout le monde s’en fout à commencer par vous… On ne parle de nous que pour dire qu’on a commis un attentat … On est un peuple qui se noie… Un peuple qui boit la tasse depuis 70 ans … Nous avons le malheur d’être occupés par un peuple que l’Europe a voulu exterminer… L’Europe se sent tellement coupable vis à vis des juifs que si demain les israéliens voulaient nous exterminer, le monde entier leur donnerait raison car le monde entier ne se pardonne pas d’avoir trop fait souffrir les juifs. C’est vrai, les israéliens ne nous ont pas mis dans les fours. Ils sont intelligents…Ils ont appris l’histoire… Ils nous tuent à petit feu depuis soixante dix ans, Ils nous dégoûtent de notre terre, Ils nous dégoûtent de la vie… Mais ils ont les mains propres... et quand ils nous étranglent et qu’on hurle, le monde nous prie de crier moins fort car Israël est une démocratie…

 Souffle après souffle, les jours me poussent vers l'avant, mais mes yeux sont restés derrière moi à la recherche d'un signe apparu alors que j'étais allongé une nuit sur le toit de notre maison à compter les étoiles et à les recompter chaque fois que je me trompais, faisant fi des verrues qui apparaissaient et disparaissaient sur ma main. Le signe, pourchassé par mes yeux, m'indique un cours d'eau qui mène à une source, laquelle mène au pied d'une montagne où se trouvent une branche et un serpent. Sous la branche, une clé. La clé est celle de la chambre qu'on m'a interdit d'ouvrir. Chambre obscure où je sais un coquillage contenu dans une caisse. Dans le coquillage un papier sur lequel est écrit : Ne me sollicite pas au nom d'une ressemblance, car toute personne qui me ressemble n'est pas moi.

Ce recueil de contes irrévérencieux, œuvre d’un des plus grands prosateurs de langue arabe, nous introduit par une porte dérobée dans l’univers des intentions cachées, des ruses ourdies dans l’ombre, des apparences masquées que le « malin » s’ingénie à déjouer en mettant à nu la suffisance des gens en place, l’hypocrisie des dévots qui campent à tous les étages du labyrinthe social. L'homme avait prêché la charité pendant une heure, reprochant à la foule d'oublier que la mort viendra bien vite et qu'il faut donc donner aux pauvres, se satisfaire de peu et vivre dans la modestie. Puis l'orateur ajouta ces vers : Malheur à qui recherche les biens de ce monde et pour les atteindre, tête baissée, se précipite. Sur ses mots prit fin le déluge de ses sonores. Bouche bée, l'assemblée comprit qu'il se préparait au départ et aussitôt chacun de glisser une obole dans la fente de son habit. Une petite moue aux lèvres, il accepta ces largesses et, après quelques remerc

  Muhanna Al Durra, artiste peintre jordanien né en 1938 à Amman et mort en 2021. Il a grandi dans un milieu aisé et a été passionné par le dessin dès son plus jeune âge. Il a étudié à l'Académie des Beaux-Arts de Rome, où il a appris les techniques de la peinture à l'huile. Dans ses œuvres, Muhanna Al Durra a exploré les thèmes de l'identité, de la culture et de la condition humaine. Ses peintures sont caractérisées par des couleurs vives et des formes géométriques. Muhanna Al Durra a enseigné la peinture et l'art dans de nombreuses institutions en Jordanie et dans d'autres pays. Il est considéré comme l'un des artistes les plus influents de la Jordanie.

  Jadal est un groupe de rock arabe, formé par Mahmoud Radaideh compositeur/guitariste/producteur de musique en 2003 à Amman, en Jordanie. Jadal est l’un des premiers groupes de rock arabe de la région, commençant son voyage en attirant l’attention des auditeurs avec sa reprise « Kol Ma Gool Al-Tobah » pour le légendaire artiste égyptien Abdel Halim Hafez dans le style rock arabe de Jadal. Ils ont ensuite présenté à leurs fans leur chanson à succès « Salma » composée et écrite par Mahmoud Radaideh qui a créé un grand public en Jordanie Jadal est connu pour ses performances animées. La musique de Jadal brise les frontières, défie la scène musicale. Leurs fans diversifiés, à la fois des fans de rock et de musique arabe, prouvent que la musique n’est pas biaisée par la langue ou l’origine.

 Pourquoi n'entends-je que des phrases qui roulent des mâchoires, sans liens ni ponctuation ? Quelle est cette langue parlée par des bouches édentées ? La connaissais-je autrefois et l'ai-je oubliée, pris au dépourvu ? Ou s'agit-il de la langue des morts dont je devrais désormais apprendre l'alphabet glissant ? Je regarde la paume de mes mains et vois des arbres brisés, Des déserts, Des veines au sang asséché, Des lignes sinueuses qui pourraient être la carte du chemin de sortie de ce labyrinthe diabolique Dont j'ignore comment j'y ai été jeté.

 LE FAUCON DU ROI SINDABAD Il faisait chaud, et l’endroit était désert, aride et sans eau. Aussi le roi eut soif et le cheval eut soif. Et le roi se retourna et vit un arbre d’où coulait de l’eau comme du beurre. Or, le roi avait sa main couverte d’un gant de peau ; aussi prit-il le gobelet du cou du faucon, le remplit de cette eau et le plaça devant l’oiseau ; mais l’oiseau donna un coup de patte au gobelet et le renversa. Le roi prit le gobelet une deuxième fois, le remplit, et, pensant toujours que l’oiseau avait soif, le plaça devant lui ; mais le faucon pour la seconde fois donna un coup de patte au gobelet et le renversa. Et le roi se mit en colère contre le faucon, et prit le gobelet une troisième fois, mais le présenta au cheval : et le faucon renversa le gobelet de son aile. Alors le roi dit : « Qu’Allah t’enfouisse, ô le plus néfaste des oiseaux de mauvais augure ! Tu m’as empêché de boire, tu t’en es privé toi-même et aussi tu en as privé le cheval. » Puis il frappa le

Ahmad Almasri est un peintre jordanien expérimenté avec une exposition internationale. Il est artiste depuis plus de trente ans, longtemps inspiré par l'expérience de la nature. Des douces natures mortes aux scènes sereines de la nature et aux imaginations modernes de la vie urbaine, il compose des œuvres engageantes pleines de lumière et d'harmonie.

 Aziz Maraka, né le 22 juin 1983, est un compositeur, chanteur, interprète  et producteur jordanien. Maraka a créé un style musical appelé « Razz », une fusion rock-jazz arabe qui a attiré l’attention régionale. Il a également sorti des morceaux sous le nom d’Azis Maraka & Razz, y compris l’album Master Copy.    Paroles d’Aziz Maraka. Traduction par Fi Kalam لفيت الكون J’ai fait le tour de la planète ما في منك Il n’y a personne comme toi ولا حدا زيك Pas une seule personne comme toi انتِ زي الفل Tu es comme une fleur وأحلى من الفل Et plus belle qu’une fleur عشانك بصير شو ما بدك Pour toi, je deviendrai ce que tu veux خليني أحبك Laisse-moi t’aimer راح أحبك حب Je t’aimerai, j’aime آآه يما عل حب Oh, quel amour بمشي عكس الريح كل أيامي Je marcherai dans le vent toute ma vie ولا حدا قدامي Personne en face de moi غيرك انتِ Autre que toi غيرك انتِ Autre que toi والروح بتصيح آه يا إدماني Mon âme crie oui, oh mon addiction مش شايف ولا حدا تاني Je ne vois personne d’autre المهم انتِ Ce qui e

  - y a une semaine je devais emmener mon fils, Imad à l’école, je tombe sur un check point volant, les soldats ont refusé de me laisser passer… J’ai été voir leur officier, je l’ai supplié de me laisser passer, il a refusé… Mon fils pleurait il voulait pas rater l’école… j’ai insisté… Le soldat s’est énervé… Il s’est mis à hurler en hébreu… je comprenais pas ce qu’il disait… Puis il m’a donné un coup de pied, il nous a poussés, mon fils et moi comme des animaux… Je suis rentrée chez moi… Je n’avais qu’une idée, trouver une ceinture explosive et me faire sauter avec les soldats… je ne pensais qu’à ça… deux jours après mon fils s’est fait renverser par une voiture, il avait la jambe en morceaux… l’ambulance nous a déposés à l’hôpital de Jérusalem… là, Imad a été pris en charge par un médecin israélien…Il avait très mal, il souffrait comme un chien, le médecin l’a pris dans ses bras, il l’a serré contre lui, même moi, j’ai jamais tenu Imad comme ça dans mes bras… On aurait dit que le méd

  Dans le premier cercle de l'enfer j'ai croisé Ceux qui voient et ne font rien Dans le deuxième, ceux qui se retiennent de prononcer un mot qui changerait tout Dans le troisième, les menteurs Dans le quatrième, les hypocrites Dans le cinquième, les traîtres Dans le sixième, les frères de Joseph qui teignent en rouge des chemises blanches Dans le septième, ceux qui semblent inoffensifs Mais n'hésitent pas à planter leurs crocs et leurs griffes dans le corps des faibles. Au fond de l'enfer, l'obscurité est opaque. La nuit des nuits s'étend, déchirée par les éclairs et la foudre. L'aboiement, le hurlement, le râle, le gémissement, langage d'humains qui, jadis, parlaient, narraient et peut-être même chantaient ou écrivaient des poèmes. Est-ce notre façon de parler désormais ? ou le balbutiement d'avant la parole ? Même si tu veux parler, ou témoigner, quand c'est trop tard, tu ne peux pas.

  Imru L-Qays (VIème siècle après J.C.) Célèbre prince de l'Arabie prémusulmane, et l'un des meilleurs représentants de la poésie amoureuse : élégie, érotisme et perception ardente de la nature jusqu'au cosmos. (…........................................................................................................) Quand je vins, elle avait ôté, comme quiconque dort, près du rideau, ses robes, sauf une, légère... Elle me dit : « Grand Dieu, comment faire avec toi ? La folie te tient fort, je ne le vois que trop ! »q Je l'emmène, elle marche en traînant les pieds ; Les franges d'une cape ornementée d'arceaux. Franchie l'aire du camp, voici que s'offre à nous Dans l'épaisseur du sable un creux large, arrondi. Aux nattes je la prends, l'attire, et elle plie, Mince de flancs, pulpeuse à l'aplomb du genou. Elle est svelte, éclatante, et rien que fermeté, Sa gorge, tout en haut, lisse comme un miroir, Blancheur assortie d'ocr

  Les heures de Petra 1. C'est la nuit complète sur Petra. Le silence. Les étoiles. 2. Une lueur dans la nuit sur Petra. Une pierre qui roule dans le silence. Les étoiles. Joues noires. 3. La lune se lève sur Petra. Un animal qui respire dans le silence. Une pierre qui roule sous les étoiles. Colliers noirs usés. Cornes noires. Quelqu'un. C'est un photographe. Il veut capturer la première lueur. En attendant il tire de sa sacoche une lampe électrique et un guide Arthaud. 4. La lune monte sur Petra. Le sentier descend au défilé, étroit lit de torrent dont les méandres mènent à Petra. Un animal qui respire dans le silence. Poitrines noires bousculées. Un souffle de vent. Joues outremer mutilées. Une pierre qui roule sous les étoiles. Crânes noirs, cornes indigo usées. Le photographe heurte du pied un vieux roman d'Agatha Christie traduit en français sous le titre Rendez-Vous avec la mort  ; il le ramasse et voit que le meurtre a lieu à Petra. Ruines noir

Petra La main de la pierre dessine le lieu Voici que le soleil se réveille tout nu sans même une chemise de nuit Il m'épie par les fentes de ma fenêtre tandis que je me lève Il dit : mon feu aujourd'hui est paix et fraîcheur Le jour commençait à escalader les marches de pierre J'ai palpé ma gorge Arriverais-je à dire ce que je n'ai jamais su dire ? Les rocs se sculptent selon le désir de l'oeil – visages, nuques seins, croupes, cierges, lanternes, oreilles, lits, mouchoirs Ajoutez aux sciences connues une connaissance autre - comment la pierre se revêt de séduction, comment elle désire et comment elle est désirée ouvrant sa poitrine étendant les bras et comment elle prépare sa couche Et il te semble entendre les gens de Petra converser avec toi à travers portes et fenêtres dans la vallée et sur les cimes Tu es sûr que ce qui est passé est ce qui reste que le temps flottant entre les pieds est une fumée passagère Quand tu

  Haifa Kamal   (arabe : هيفاء كمال ) (née en décembre 1983) est une chanteuse et productrice de disques  jordanien   d’origine palestinienne. En 2019, Kamal a produit le premier clip  vidéo d’anime  arabe, réalisé et animé par les animateurs arabes Hilal Ashour et Kamal Khdeim-Allah, mettant en vedette sa chanson d’ouverture de (Denya).  Pendant la  pandémie de COVID-19  en 2020 et 2021, Kamal a collaboré avec le groupe de flamenco espagnol Obaider pour produire un mini-album de trois titres ( A Córdoba ), interprétant trois poèmes arabes accompagnés de compositions flamenco et d’arrangements musicaux. En raison du confinement mondial et des conditions de couvre-feu pendant la pandémie, il a fallu près de 18 mois à l’équipe de production pour exécuter et sortir le projet.  Début 2022, Kamal et le groupe Obaider ont reçu deux médailles d’or aux (Global Music Awards) pour la meilleure chanteuse et la meilleure production de musique du monde 2021 pour leur dernier mini-album (A Córdo

  "Jours tranquilles à Jérusalem" suit la chronique de la mise en scène du spectacle "Des Roses et du Jasmin" d’Adel Hakim au Théâtre National Palestinien à Jérusalem. Une vision du conflit israélo-palestinien ouverte, hors du discours idéologique, partisan ou médiatique, avec simplement des paroles d’artistes palestiniens en travail. - C Quand les colons ont débarqué dans notre village … Ils étaient tous armés avec des fusils d’assaut gros calibre, ils étaient protégés par des centaines de soldats, ils nous ont dit : « A partir d’aujourd’hui, vos champs sont nos champs, vos moutons sont nos moutons, vos poules sont nos poules, et vos oliviers sont nos oliviers, si jamais vous essayez de récupérer un mouton, une poule ou une olive, on vous flingue… si jamais vous foutez les pieds dans votre champ, on vous transforme en passoire, si jamais vous creusez un puits, on vous troue la peau, la nappe phréatique nous appartient, et si vous approchez de nos maisons, on rase

 Concert de voix Mots    envolés Cris    dispersés Corps restés sans poids sur le sol. Langes de la journée de la mort blanche. Linceuls grands comme les paumes de paysans qui reviennent de la moisson de l'orge. Celui qui figure par-delà la nature est accroupi A compter sur ses mille doigts. Chaque fois il se trompe Et recommence à compter à partir de zéro.

Il faut les faire partir en les intimidant avec des actions violentes. Que voulez-vous dire par « actions violentes » ? demanda Ben Gourion ; Détruire leurs véhicules (autobus, camion de transport, toute automobile...), couler leurs bateaux de pêche, fermer leurs magasins et empêcher l'arrivée des matières premières dans leurs usines. Comment réagiront-ils ? La première réaction sera peut-être l'émeute, mais ils finiront pas comprendre le message. En 1948, Ben Gourion suivit personnellement l'acquisition d'une arme particulièrement dévastatrice qui servirait bientôt à incendier les champs et les maisons des Palestiniens. En dehors de cela, on procédait à la mise au point d'armes biologiques, sous la direction du chimiste Ephraïm Katzir (futur président d'Israël) . L'unité biologique qu'il présidait avec son frère Aaron commença à travailler sérieusement en février. Son principal objectif était de créer une arme capable d'ôter l

 En Grèce, le roi Iounane était malade de la lèpre, et personne dans son royaume n'était en mesure de le soigner. Alors, venu de l'étranger, le médecin Douban loua une maison où il mit ses livres, ses remèdes et ses plantes aromatiques. Puis il fit des extraits de ses médicaments et de ses simples, en confectionna un maillet court et recourbé dont il creusa l’extrémité, et il y adapta une canne ; et il fit aussi une boule le mieux qu’il put. Quand il eut terminé complètement son travail, il monta chez le roi, le second jour, entra chez lui, et baisa la terre. Puis il lui prescrivit d’aller au terrain de jeux à cheval, et de jouer de la boule et du maillet. Le roi fut accompagné par ses émirs, ses chambellans, ses vizirs et les chefs du royaume. À peine s’était-il rendu au terrain de jeux que Douban arriva et lui remit le maillet, disant : « Prends ce maillet et empoigne-le de cette façon-ci ; frappes-en le sol et la balle, de toute ta force. Et fais en sorte que tu arriv

Artiste et poète jordanien, il a dirigé l’Association jordanienne des arts plastiques, membre de l’Association jordanienne des critiques d’art, de l’Association jordanienne des écrivains et de l’Union des écrivains arabes. Actuellement directeur du département des arts et rédacteur en chef du magazine « Al Funun » du ministère de la Culture. Depuis 1983, Ameri a organisé 15 expositions personnelles en Jordanie (à Lines, 4 Walls, Orfali Gallery, Orient Gallery, Hammurabi Gallery et le Royal Cultural Center) et à l’étranger (notamment à la Maison de la littérature à Munich, en Allemagne, et à la Space Gallery à Dubaï, aux Émirats arabes unis).