Pak Cho-yôl
Scène XIII
SALLE D'INTERROGATOIRE DES PRISONNIERS DE GUERRE
CAPITAINE – Avant de commencer l'interrogatoire, il y a quelque chose que j'aimerais te montrer. Si tu me mens, voilà ce qui arrivera. (Il fait un signe aux soldats)
Le sergent tire sur une corde et un mannequin monte du sol pour rester suspendu en l'air. Le sergent-chef frappe le mannequin avec un bâton. De tout leur souffle, les deux caporaux hurlent en feignant l'agonie et une cloche à l'intérieur du mannequin tinte d'un son clair à chaque coup porté.
CAPITAINE – Ca suffit !... T'as pigé ?
Au lieu de répondre, O Chang-gun, paralysé par la peur, ne fait que déglutir nerveusement
CAPITAINE – Qu'est-ce que tu faisais avant d'entrer à l'armée ?
0 CHANG-GUN – Je... Je labourais un champ de patates.
CAPITAINE – Connard ! Je répète. Qu'est-ce que tu faisais avant d'entrer à l'armée ?
O CHANG-GUN – Je labourais un champ de patates.
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CAPITAINE – Le prisonnier est un paysan ignorant qui n'a aucun sens militaire que ce soit. Il est incapable d'exagérer ce qu'il a entendu. Au contraire, à cause de sa piètre mémoire, il a dû omettre beaucoup de ce qu'il a entendu et vu.
COMMANDANT – Je suis tout a fait d'accord, capitaine. C'est un idiot, un spécimen de porc.
LES ONGLES DE PIED DE O CHANG-GUN
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