Caracasseries

 Histoire du pêcheur Le génie dit : Allah m’enjoignit d’embrasser sa religion et d’entrer sous son obédience. Mais moi, je refusai. Alors il fit apporter ce vase et m’y emprisonna. Puis il le scella avec du plomb et y imprima le nom du Très-Haut. Puis il donna ses ordres aux génies fidèles, qui m’enlevèrent sur leurs épaules et me jetèrent au milieu de la mer. Je séjournai cent ans au fond de l’eau, et je disais en mon cœur : « J’enrichirai éternellement celui qui me délivrera ! » Mais les cent années passèrent et personne ne me délivra. Quand j’entrai dans la seconde période de cent années, je me dis : « Je découvrirai et donnerai les trésors de la terre à celui qui me délivrera ! » Mais personne ne me délivra. Et quatre cents années s’écoulèrent, et je me dis : « J’accorderai trois choses à celui qui me délivrera ! » Mais personne ne me délivra ! Alors je me mis dans une effroyable colère, et je dis en mon âme : « Maintenant je tuerai celui qui me délivrera, mais je lui accorderai le

Artiste jordanienne, également décoratrice d'intérieurs  

  "Jours tranquilles à Jérusalem" suit la chronique de la mise en scène du spectacle "Des Roses et du Jasmin" d’Adel Hakim au Théâtre National Palestinien à Jérusalem. Une vision du conflit israélo-palestinien ouverte, hors du discours idéologique, partisan ou médiatique, avec simplement des paroles d’artistes palestiniens en travail. Un acteur - On vous aime. C'est comme ça Une actrice - On ne sait pas pourquoi, mais c’est sincère Un autre acteur - On vous aime. C’est plus fort que nous Le metteur en scène étranger - Je suis très touché par votre accueil… Je suis très, très ému… J’ai toujours rêvé de travailler ici, de faire quelque chose ici, je pense que c’est ici que tout se passe… Chaque fois que je viens à Jérusalem, j’ai l’impression de descendre dans le cratère d’un volcan, d’être au cœur d’une bombe tomique… Je me dis que c’est ici qu’il faut faire du théâtre Un acteur - Une cigarette ? Metteur en scène - Non merci, je ne fume p

Gaza aujourd'hui   Tissus silencieux enveloppant des corps silencieux, Vomi durci, Douilles d'obus, Absence de plaintes, Absence de forme du passage de... vers... Journée blanche calcinée, Pourquoi la nuit ne vient-elle pas et ne fait-elle pas tomber son rideau sur la scène des monstres qui parlent une langue familière ?

  Le voyage dura un mois entier, au bout duquel nous entrâmes dans une ville où nous vendîmes nos marchandises ; et nous fîmes un bénéfice de dix dinars pour chaque dinar ! Puis nous quittâmes cette ville. Comme nous arrivions au bord de la mer, nous trouvâmes une femme, vêtue d’habits vieux et usés, qui s’approcha de moi, me baisa la main et me dit : « Ô mon maître, peux-tu me secourir et me rendre service ? et je saurai bien, en retour, reconnaître ton bienfait ! » Je lui dis : « Oui, certes ! je sais secourir et obliger ; mais ne crois pas être obligée de m’en être reconnaissante. » Elle me répondit : « Ô mon maître, alors marie-toi avec moi, et emmène-moi dans ton pays, et je te vouerai mon âme ! Oblige-moi donc, car je suis de celles qui savent le prix d’une obligation et d’un bienfait. Et n’aie point honte de ma pauvre condition ! » Lorsque j’entendis ces paroles, je fus pris pour elle d’une cordiale pitié. Je l’emmenai donc, je la vêtis de riches habits ; puis j’étendis p

 Ce peintre jordanien né à Amman cherche son inspiration dans le trouble de l'ère moderne. Ses toiles sont vendues surtout en Orient, mais il a de nombreux soutiens en Europe.

Entre la sortie de leur premier album éponyme en 2012 et celle de leur deuxième, Taraf Al Khait, en 2016, El Morabba3 a capté l'esprit de transformation d'une génération révolutionnaire avec leur son et leurs paroles indie-rock tranchées. Aujourd'hui, après avoir restructuré le groupe et déménagé d'Amman à Berlin, le fondateur, chanteur, compositeur et bassiste Mohammad Abdallah et le producteur de musique et artiste sonore Basel Naouri donnent une nouvelle direction à l'évolution esthétique d'El Morabba3. S'éloignant de l'énergie post-rock brute du premier album et de la ferveur instrumentale/électronique polie du second, les artistes ont plongé profondément dans l'expérimentation du son électronique et de la narration.  

  Nulle ombre. Corps. Plus rien. Langes de la journée de la mort blanche. Linceuls grands comme la paume d'un paysan. Boite de conserve. Masques protecteurs. Champs de linceuls blancs. Traces de bottes militaires entre les sillons. Mégots. Neige en août. Blancheur immense. Iris pierreux dans l'imaginaire de l'eau. Voiles blanches.

Lina Abojaradeh s’identifie comme une pionnière de l’artivisme - l’activisme par l’art. Fondatrice de l’initiative sociale Archismile, elle utilise l’art comme méthodologie d’enseignement pour permettre aux jeunes de Jordanie d’acquérir des compétences du 21e siècle, ayant eu un impact sur plus de 7000 jeunes. Elle est ancienne élève de plusieurs bourses internationales pour les dirigeants civiques et lauréate de prix internationaux en cinéma, écriture et art. Son art sensibilise à des questions telles que le colonialisme, le genre, l’inégalité religieuse et raciale. Elle a exposé et parlé de son travail en Irlande, en Argentine, en Turquie, aux États-Unis, en Tunisie et en Égypte. Lina est originaire de Jordanie.*  

  Originaire de Jordanie et né au Koweït en 1970, les parents de Kamal l’ont encouragé à apprendre à la fois les arts et la musique. Il a commencé à jouer du piano et de l’accordéon, puis à jouer de la guitare à l’âge de neuf ans. Il a terminé ses études d’architecture en 1994 pour poursuivre un Master en gestion, et après trois ans de travail en tant qu’architecte et chef de projet, il a décidé de tout quitter et a suivi son cœur de musicien. Musallam a développé ses compétences en jouant de la guitare et de l’oud et a commencé à fusionner les influences qui l’ont inspiré, principalement le jazz, le rock, la musique arabe, la musique latine et asiatique. La sortie de son premier album en 2003 'On a Jordan River’s Side' sous son label K&G, a été très appréciée à l’échelle internationale. Depuis, il a sorti 5 autres albums. Kamal a enregistré et joué avec une longue liste de musiciens de classe mondiale tels que STING, George Benson, Bobby Mc Ferrin, Billy Cobham, Randy

Dans quelle obscurité, Ou lumière intérieure, Ploies-tu Maintenant, Toi, l'homme dont le cœur, porté à la main et planté au sommet d'une montagne aride, A donné un arbre pour ombrager les passants sous un soleil qui joue parfois au bourreau à midi ? Sais-tu que l'amour fait peur et que dans la parole réside un secret dont le danger n'est compris que par les méchants ? Il fallait que tu vives comme si tu étais mort Ou que tu meures, tel que nous, comme si tu étais vivant Pour rappeler les crimes qui, tellement nombreux, ne seront pas jugés. Dis-moi où tu es pour que je t'apporte un crayon et un papier, Une aiguille et du fil, Un pain et de l'huile, Une lampée d'eau égouttée Des yeux de gisants Qui attendent les pelles et les linceuls.  

 Or, la fille de mon oncle, cette gazelle-ci, était initiée dès son enfance à la sorcellerie et à l’art des enchantements. Par sa science de la magie, elle métamorphosa mon fils en veau, et l’esclave sa mère en vache ; puis elle les mit sous la garde de notre berger. Moi, après une longue durée de temps, je revins de voyage. Je m’informai de mon fils et de sa mère, et la fille de mon oncle me dit : « Ton esclave est morte ; et ton fils s’est enfui et je ne sais où il est allé ! » Alors, durant une année, je restai accablé sous l’affliction de mon cœur et les pleurs de mes yeux. Quand arriva la fête annuelle du Jour des Sacrifices, j’envoyai dire au berger de me réserver une vache bien grasse ; et il m’apporta une vache bien grasse – mais c’était ma concubine ensorcelée par cette gazelle-ci ! – Alors je relevai mes manches et les pans de ma robe et, le couteau à la main, je me préparai à sacrifier la vache. Tout à coup cette vache se mit à se lamenter et à pleurer des pleurs abondants

Khairy Hirzalla est un peintre jordanien, basé à Amman. Il travaille principalement dans l’art abstrait et l’expressionnisme.  Membre de l’Association jordanienne des artistes plasticiens et de l’Association jordanienne de l’environnement depuis 1990, il a réalisé de nombreuses expositions personnelles à Amman notamment à l’hôtel de ville d’Amman en 2005, au Centre culturel espagnol – Amman (Cervantes) en 2003, au Fakher Al-Nessa Zaid Ministry of Culture en 1999, à la Jordanian Artist Association en 1994 et à la Gallery Gaya en 1989. Il a également soutenu d’autres artistes à l’Institut jordanien des ingénieurs et a exposé contre le terrorisme au Musée national jordanien avec ses peintures en 2006. À l’échelle internationale, il a exposé dans le monde entier, notamment à la Biennale internationale d’art de Pékin en Chine en 2008, au Festival ASIAD Qatar en 2006, à la Biennale de Téhéran en Iran en 2004, à la Biennale de Beyrouth au Liban en 2001 et à la Biennale de Beyrouth en 2001 Jou

Artiste palestino-jordanien nouvellement installé en Palestine, il a commencé à faire de la musique à l’âge de 17 ans. Le Synaptik a étudié la médecine pendant 7 ans et a obtenu son diplôme. Son nom de scène est dérivé de sa fascination pour le système nerveux, les neurotransmetteurs et son expérience personnelle avec le TDAH, ce qui l’a amené à se faire appeler The Synaptik : « parce que c’est là que les choses se passent ». Le Synaptik a été le pionnier d’une nouvelle vague sonore pour la jeunesse arabe. Ses paroles puissantes sont mises en valeur par son style d’écriture qui fusionne le chant et le rap sans effort. Avec un premier album à son actif, des dizaines de spectacles locaux, régionaux et internationaux et un deuxième album très attendu, The Synaptik a cimenté son statut de pilier de la scène hip-hop de la région.