Surréalisme en Egypte

 

Ramsès Younane - Contre le mur - 1944

Tout en utilisant des inscriptions anciennes, des talismans magiques, des fables animalières ainsi que des symboles pharaoniques et coptes pour proposer sa version remaniée du surréalisme, le groupe Art et Liberté faisait toujours appel au subconscient. Outre les jeux surréalistes auxquels se livraient chez eux ses membres, Art et Liberté organise des séances de méditation soufie appelées dhikr. Elles avaient lieu dans leurs ateliers du vieux quartier mamelouk au cœur de la citadelle du Caire, et duraient jusqu'à l'aube. Pour entrer dans un état de transe, les membres tournaient sur eux-mêmes de plus en plus vite tout en récitant de courtes phrases ou prières. Pour Art et Liberté, c'était l'équivalent de l'état de veille-sommeil dans lequel se plongeaient les autres surréalistes pour pratiquer l'écriture et le dessin automatiques. Cette nouvelle « mythologie collective », ainsi décrite par Ramsès Younane, exprimait avec une parfaite lucidité la responsabilité de l'artiste au sein de sa société.


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