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Affichage des articles du janvier, 2025

Pak Cho-yôl

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Scène XIII SALLE D'INTERROGATOIRE DES PRISONNIERS DE GUERRE CAPITAINE – Avant de commencer l'interrogatoire, il y a quelque chose que j'aimerais te montrer. Si tu me mens, voilà ce qui arrivera. (Il fait un signe aux soldats) Le sergent tire sur une corde et un mannequin monte du sol pour rester suspendu en l'air. Le sergent-chef frappe le mannequin avec un bâton. De tout leur souffle, les deux caporaux hurlent en feignant l'agonie et une cloche à l'intérieur du mannequin tinte d'un son clair à chaque coup porté. CAPITAINE – Ca suffit !... T'as pigé ? Au lieu de répondre, O Chang-gun, paralysé par la peur, ne fait que déglutir nerveusement CAPITAINE – Qu'est-ce que tu faisais avant d'entrer à l'armée ? 0 CHANG-GUN – Je... Je labourais un champ de patates. CAPITAINE – Connard ! Je répète. Qu'est-ce que tu faisais avant d'entrer à l'armée ? O CHANG-GUN – Je labourais un champ de patates. …...............................................

Lee Young-kwang

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Lee Young-kwang est né e, 1965 à Uiseong au nord de la Corée du Sud. Il est l'auteur de cinq recueils de poèmes et il a reçu plusieurs distinctions pour son œuvre. Dans un entretien, à la question, « Quel serait pour vous un bon poème ? » il répond ainsi : « Le poème dans lequel le poète devient le poème lui-même, ayant épuisé toute son énergie ; le poème qui provoque une expérience entraînant quelque part celui qui écrit ». La flamme d'une bougie Je peux accepter de n'être qu'un parmi un million c'est ainsi que je deviens gigantesque La colère, je la maîtrise La tristesse, je la ravale L'amour, je le quête La bagarre, je l'accepte La liberté, je m'efface pour elle Je m'enflamme Je me lève J'ondule J'avance J'engloutis toute la mort  

Yi Ch'ôngjun

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Yi Ch'ôngjun ( 이청준 , orthographié également Yi Chong-jun) est un écrivain sud-coréen. Il a obtenu un diplôme de littérature allemande à l'Université Nationale de Séoul. En 1965, il fait ses débuts littéraires avec une nouvelle intitulée Quitter l'hôpital (Toewon). Deux ans plus tard, il remporte le prix littéraire Dong-in pour son roman Les Cons et les imbéciles (Byeongsingwa meojeori). Auteur de plus de 100 nouvelles et de 13 romans, Yi Ch’ǒngjun est un des auteurs sud-coréens les plus respectés, récompensé par plusieurs grands prix littéraires du pays. Le film "Secret Sunshine" est réalisé par Lee Chang-dong d'après la nouvelle "Histoire d'un vers" (Beolle iyagi) en 2007. Prix d'interprétation féminine au festival de Cannes 2007 pour l'actrice Jeon Do-yeon. La chanteuse de P'anzori A ce moment-là, une information inattendue s'échappa de la bouche de la femme qui chantait. ; Même s'ils avaient eu un parent quelconque,...

Conte de Corée

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La pieuse Shim Ch'ong La petite Shim Ch'ong devait nourrir son vieux père aveugle, en travaillant de son mieux, car sa famille était pauvre. Elle aidait à égrener, à enlever les mauvaises herbes dans les champs, à blanchir le linge, contre un peu de riz. Elle avait perdu sa mère sept jours après sa naissance. Son père l'avait amenée aux dames voisines pour qu'elle boive un peu de lait. Quand elle eut sept ans, elle commença à soigner son père. La piété filiale de cette fille gentille et docile est connue jusque dans les environs. Un jour, une bande de marins arrive au village. Ils étaient en train de chercher une fille, car le commerce peut prospérer sans ennui, ni tempête, à condition que les marins sacrifient une fille au dieu de la mer. Voilà Shim Ch'ong est embarquée de force par les marins. Ils arrivent en pleine mer, avec des vagues comme une maison. Les marins étalent des plats sur l'autel pour le sacrifice et battent le tambour. Shim Ch'ong cache son...

Lee Ufan

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Lee Ufan est l’un des artistes contemporains les plus influents de Corée. Il est un membre clé du mouvement de l’art minimaliste et de l’art contemporain abstrait. Ses œuvres se caractérisent par des coups de pinceau larges et délibérés, combinés à des espaces vides qui créent une tension artistique unique. Il a contribué à établir le mouvement artistique Monoha en Corée, qui met l’accent sur la simplicité et la réduction à l’essentiel.   » Quand une lourde pierre heurte une vitre, la vitre se brise. C’est une évidence. Dans une œuvre d’art, il ne faut pas que l’intervention de l’artiste soit trop effacée, sinon le résultat sera perçu comme un incident involontaire. En revanche, si le résultat est trop conforme à l’intention de l’artiste, l’œuvre sera dénué d’intérêt. Il en est de même si le geste de l’artiste est trop aléatoire. Quelque chose doit naître de la relation sensible entre l’artiste, le verre, la pierre. C’est uniquement quand la fissure résulte de l’adéquation de ces ...

K-pop

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Jung Whee In, née le 17 avril 19951, est une chanteuse et compositrice sud-coréenne. Elle est surtout connue en tant que membre du groupe de filles sud-coréen Mamamoo où elle est chanteuse et danseuse au côté de Solar, Hwasa et Moonbyul. En avril 2018, Wheein a fait ses débuts en tant qu'artiste solo avec son single Easy Whee In a sorti un nouvel album solo le 16 janvier 2022, nommé "WHEE". L'album contient 6 titres, dont "Make Me Happy", qui a par ailleurs obtenu un award, celui du "M Countdown", le premier que Whee In gagne en tant qu'artiste solo. L'album a été vendu plus de 63900 exemplaires entre le jour de sa sortie, le 16 janvier 2022 jusqu'au 23 janvier 2022.    

Han Kang

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Je ne peux dormir plus de cinq minutes. Dès que je perds conscience, c'est le rêve qui prend sa place. Non, on ne peut même pas appeler ça un rêve. Ma tête est envahie par une série de petites scènes. Les yeux brillants d'une bête, l'image du sang, un crâne ouvert, à nouveau les yeux d'un fauve. On dirait qu'ils viennent de mon ventre. Quand je me réveille en tremblant, je vérifie que les ongles de mes mains sont toujours droits, que mes dents sont toujours inoffensives. La seule chose à laquelle je fais confiance, c'est ma poitrine. J'aime mes seins. Ils sont parfaitement innocents. Les mains, les pieds, les dents et la langue, même le regard sont des armes qui peuvent blesser, voire tuer. Mais pas les seins. Tant que je les ai, tout va bien pour moi. Pour le moment. Mais, je ne sais pas pourquoi, ils rapetissent. Ils ne sont même plus arrondis. Pourquoi ? Pourquoi est-ce que je maigris ainsi ? Qui vais-je piquer si je deviens de plus en plus pointue ? LA ...

Pak Cho-yôl

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SERGENT – Je serai de retour à l'aube. Mais avant que je parte, voilà ta mission et plusieurs choses auxquelles tu dois faire attention. Numéro un : si tu vois ou entends quelque chose là-bas, en face de toi, donne le mot de passe immédiatement. S'il n'y a pas de réponse, tire. Rappelle-toi, l'ennemi est en face de toi et nous sommes derrière toi. Tu saisis, idiot ? O CHANG-GUN – Oui, sergent ! SERGENT - Numéro deux : ne pas fumer en aucune circonstance. Le rougeoiement d'une cigarette peut être aperçu à quatre kilomètres et l'ennemi est à deux kilomètres. Tu piges, idiot ? O CHANG-GUN – Oui, sergent ! SERGENT – Numero trois : passons, c'est trop compliqué pour toi. Bon alors, à demain, à l'aube. Oh, j'allais oublier de te donner le mot de passe de cette nuit. C'est « La demoiselle... au cul » Répète idiot ! O CHANG-GUN - « La demoiselle... au cul ». SERGENT – Encore ! O CHANG-GUN - « La demoiselle... au cul...

Jeong Keut-Byul

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Un pas de plus Une dernière charge qui fait plier les genoux au chameau Un dernier coup de hache qui fait tomber le grand arbre Un dernier regard qui refroidit l'amour Un dernier soupir qui achève toute vie On fait et refait son travail, jusqu'à ce qu'on ne voie plus le travail On fait et refait le travail, jusqu'à ce qu'on le voie arriver à son terme Jusque là, un pas de plus Puisqu'on est acculé, un pas de plus Une dernière ligne de faille qui fait s'écrouler le barrage Un dernier coup qui annonce « Echec au roi ! » Une dernière goutte de sang qui clôt l'époque Une dernière phrase qui finit le récit Quelque chose qu'on ne peut pas refaire si l'on sait Quelque chose qu'on ne peut que refaire même si l'on sait Jusque là, un pas de plus Puisqu'on ne sait pas, un pas de plus

Hang Sung Won

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Han Sung Won et sa fille, prix Nobel de littérature 2024 Han Sung-won est né le 13 octobre 1939 dans la ville balnéaire de  Jangheung , située dans la province du  Jeolla du Sud . Il est diplômé du lycée de Jangheung et a fréquenté l'institut des arts Seorabeol où il s'est lié d'amitié avec d'autres écrivains comme  Lee Mun-ku  ou  Cho Se-hui . Après ses études, il retourne dans le Jeolla du Sud (Jeollanam-do) et enseigne dans les écoles du secondaire. Il fait ses débuts littéraires en  1968  et a produit depuis de très nombreux travaux notamment au cours des années 1970 et 1980. En  1983 , il reçoit le prix de la Littérature coréenne pour  La Lune au-dessus du port  ( Pogu-ui dal ), et en 1988 il a reçu le  prix littéraire Yi Sang  pour  Un étranger sur la plage  ( Haebyeonui gilson ) ainsi que le  Prix de littérature contemporaine (Hyundae Munhak) . Les romans de Han Seungwon comprennent  Des mo...

Conte de Corée

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  Le lièvre et le tigre sot Un lièvre se trouva pris par un tigre, mais il eut la présence d'esprit de lui dire : Plutôt que de me manger, moi qui suis si maigre, savez-vous que vous pouvez attraper des poissons avec votre queue. Ah ! Attraper des poissons... Avec ma queue ? Bien sûr, laissez tremper votre queue dans l'eau et fermez les yeux. Je vais un peu en amont afin de rabattre les poissons jusqu'ici. Surtout ne bougez pas avant que je ne vous fasse un signal.. Entre temps des tas de poissons s'attacheront à votre queue. Le tigre se conforme aux indications du lièvre, seulement c'était un hiver glacial. Aucun signal ne vient du lièvre. Le tigre attend, attend. La nuit tombe. Le froid augmente. Le tigre essaie de bouger, sent que son corps s'alourdit. Ignorant que sa queue est gelée, il est joyeux au contraire, car il s'imagine qu'il a accroché un gros tas de poissons. Il attend encore, afin que davantage de poissons s'y accrochent encore. Mainte...

Myoung Ho Lee

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Myoung Ho Lee (né en 1975) Photographe dont le projet « Tree Series » isole des arbres dans des paysages naturels avec un simple fond blanc, transformant la photographie en une expérience qui flirte avec l’installation et la peinture. Les œuvres contemplatives de Myoung Ho Lee invitent à la réflexion sur la relation entre l’objet, l’environnement et le spectateur, brouillant les frontières entre la photographie et d’autres formes d’art visuel. Ces photographies représentent un large éventail d’espèces d’arbres à différentes saisons et à différentes heures de la journée. Intitulée sobrement « Tree », la série a été exposée à la Yossi Milo Gallery à New York En créant un studio extérieur partiel et temporaire pour chaque arbre, les « portraits » d’arbres de Myoung Ho Lee jouent avec des idées d’échelle et de perception. Tout en faisant référence à la peinture traditionnelle et à l’histoire de la photographie. Lee a reçu plusieurs distinctions dan...

K-pop

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Yuju fait son comeback ! La chanteuse de KONNECT Entertainment et ex-membre de GFRIEND a fait son retour sur la scène musicale avec un single en featuring avec BIG Naugthy intitulé « Evening ». Yuju est la première idole féminine coréenne à être déclarée gagnante sur le programme de chant Fantastic Duo. Elle a obtenu son diplôme du lycée School of Performing Arts Seoul (en) (SOPA) en février 2016. Depuis 2017 jusqu'à maintenant elle étudie a l'université Sungshin Women’s University dans la spécialité de Pratique de Musique Contemporaine.

Etes-vous bien isolé?

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Etes-vous bien isolé ? Bonsoir Monsieur Lamy, excusez du dérangement, je suis Aurélien Siket de la Firme Siket and Co qui se consacre à l'isolation des maisons individuelles. Allo, j'ai pas bien tout compris de quoi il s'agit ? Monsieur Lamy, je vais aller droit au but : êtes-vous bien isolé ? Oui, pour ça, oui ! Mais vous savez qu'on peut toujours améliorer, qu'il y a maintenant de nouveaux matériaux qui peuvent vous permettre d'être encore mieux isolé. C'est le progrès, vous savez ! Vous voulez que je sois encore plus isolé ? Exactement, Monsieur Lamy, je vois que vous avez tout compris. Aussi nous vous proposons gratuitement un examen de votre situation. Mais Monsieur, on ne peut pas plus isolé que moi. Voilà ma situation, elle sera pas longue à examiner. J'ai soixante-quatorze ans. Ma femme est morte, il y a trois ans, et j'ai un fils qui n'est pas venu me voir depuis la pandémie. J'avais des co...

Han Kang

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De tout le menu, qui comportait une dizaine de plats, ma femme n'a pris que de la salade, du kimch'i, et de la bouillie de potiron. Elle a même refusé le potage aux pâtes de riz gluant, au goût si délicat, sous prétexte qu'il était additionné d'un bouillon de viande. Les autres poursuivaient leur conversation en ignorant de plus en plus sa présence. Quelques-uns d'entre eux, me prenant en pitié, m'interrogeaient de temps à autre, mais je me sentais rejeté, mis dans le même sac que ma femme. On nous a servi des fruits en guise de dessert et elle a picoré un morceau de pomme et des quartiers d'orange. Vous n'avez pas faim ? Vous n'avez presque rien mangé ! C'est sur un ton courtois et chaleureux que l'épouse du président avait voulu lui exprimer avec délicatesse son intérêt. Sans sourire, ni rougir, ni même hésiter, ma femme a fixé sans répondre ce visage distingué. Ce regard avait de quoi gâcher l'humeur de toute l'assistance. Se ...

Théâtre de Pak Cho-yôl

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  COMMANDANT – Bon, capitaine, combien d'hommes avez-vous perdus hier, pendant la reconnaissance ? CAPITAINE – Cinq tués et onze blessés, mon commandant. COMMANDANT – Hum. Soldat O Chang-gun. O CHANG-GUN – Oui, mon commandant ! COMMANDANT – Est-ce que vous n'avez pas honte de me masser chaque jour les épaules pendant que les hommes se font tuer et blesser sur le front ? O CHANG-GUN – Oui, Excellence. Mais tant qu'je sais pas comment tenir un fusil, c'est mieux d'être ailleurs et de masser les épaules. La seule pensée de tirer me fait bondir le cœur. Même au camp, quand on nous apprenait à nous servir d'un fusil, les instructeurs et leurs assistants me disaient toujours : « Eh, toi, triple idiot, tu gâches les balles ! » COMMANDANT – Capitaine, emmenez cet homme à l'unité de reconnaissance et faites-en un soldat. Je ne suis pas content d'être massé par un soldat qui n'a jamais été sur le front à l'épreuve du feu. O CHANG-GUN – (étouffant se...

Jeong Keut-byul

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Un coup de poing Ma fille de sept ans voulait devenir ballerine ou bien peintre Mais le jour où elle s'est bagarrée le jour où elle s'est bagarrée avec trois garnements lui barrant le chemin elle m'a déclaré qu'elle allait devenir un sacré coup de poing Un poing capable de démolir trois garçons d'un seul coup Un poing à ne pas sous-estimer sous prétexte qu'elle était une petite fille Chaque nuit, elle ruminait ce désir d'avoir un poing fort Moi qui voulais juste devenir poète ou tout simplement experte en paysages J'aimerais, moi aussi, avoir un sacré coup de poing Un poing capable de balayer d'un seul coup les mots vides turbulents qui m'ont suspendue à un crochet et me dévorent les chairs Un poing à ne pas sous-estimer sous prétexte que mes vers sont dépourvus de rhétorique et de fioritures Chaque nuit, je rumine ce désir d'avoir un poing fort Un poing qu'on serre Un poing qu'on rouvre  

Yi Cheha

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Yi Cheha est né en 1937 à Miryang dans le Gyeongsangnam-do. Il a étudié les beaux-arts et la sculpture à l'université Hongik. Il est notamment influencé par des écrivains comme Faulkner ou Camus, et se situe proche de courants proches comme l'expressionnisme et le surréalisme. Il a également enseigné l'écriture créative à l'université Myongji. Il a fait ses débuts dans le monde littéraire en 1961 avec la publication de son roman Les mains (Son). Les préparatifs achevés, le boucher se plaça au milieu du terrain, au milieu de la foule. On poussa le bœuf vers le centre du cercle, on enroula ses cornes plusieurs fois avec un tissu. Trois ou quatre costauds, torse nu, se proposèrent pour saisir les pattes de l'animal, faut de poteaux auxquels il aurait fallu l'attacher. On apporta une grande hache qui fut placée dans la main du boucher. Nous retînmes notre respiration. Je ne sais quelle différence il y a entre l'acte de tuer seul la bête, ...

Conte de Corée

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Le lièvre et la tortue Jadis il y avait un roi-dragon dans les mers lointaines du Sud. Ce roi tomba malade et aucun remède ne put le guérir. On fit alors venir de très loin un médecin de grande réputation. Ce dernier arrive un jour et ausculte le malade. Puis il déclare : La maladie du grand roi est due à une vie oisive et luxueuse. Pour cette raison, même avec les meilleurs médecins du monde, on n'arrivera pas à le guérir. Comment faire ? Si je quitte ce monde pour l'Au-delà, je ne reviendrai plus, même si le printemps revient avec ses fleurs. Quelle tristesse ! Aucun remède n'est efficace pour votre maladie, sauf une chose. Qu'est-ce ? Rien d'autre que le foie d'un animal nommé lièvre et qui vit sur terre. Pourquoi le foie du lièvre serait-il efficace ? En principe, il faut utiliser un remède choisi par la méthode des contraires. Le lièvre contrairement à vous est toujours en mouvement, rapide, et il ig...